UN DOUX TEMPS D'AUTOMNE
FAIT TOUT RAYONNER
Que la lumière – au
soir – entre en ta tête
Qu'elle éclaire ton
espoir comme une fête
En ces paroles les plus
inconnues
Feuille »s !
Rayonnez dans ce cœur à nu !
Si la liberté infinie
accourt
Rendant tes apartés moins
lourds
La tendresse de la
fraternité
Ne te blessera pas de sa
beauté
Elle demeurera ton
aventure
Quand l'obscur pénètre
dans tous les murs
Elle aura sonné la belle
heure creuse
Où ils donneront une
chaleur pieuse
Tremblante :
l'ivresse crépusculaire
Te redressera sans en
avoir l'air
Alors tous les feux
démultipliés
Enrichiront ta fête en
beaux alliés
Bien que les étoiles
restent absentes
Si la toile lestée semble
indécente
La ville serre les fils
les plus doux
Autour de la misère qui
s'ébroue
Et sur plèvre en cendres
des boulevards
Cassandre trouve en sa
lèvre un tel art
Que le pauvre erre tient
son allant
Malgré les vampires qui
vont - feulant
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