SOUS LE SOURIRE LE TEMPS
RESPIRE POUR TOI
Sourire … Sourire...
Le temps respire des
choses :
La corne de la terre
Et attire l'automne
Et ses métamorphoses
Sur le sang
Des arbres
Et comme de noir marbre
La résistance aspire
L'essence des
Voix
Vers le verbe terrien
Où s'enfle
Aérienne : la fleur
Du lien souffleur
Pour vers de
Bon aloi
Je ne siffle mes guerres
Au hachoir de
La ville
Et je ne croise le fer
Que pour ces
Vers codicilles
Où dans
L'instant – il m'échoit
Dans cet îlot
De choix -
De tenter des bonds
Au silo du verbe
Pour hanter
Un peu
L'herbe sauvage
Qu'ils soient bons et
sages
Ces liens de
Tout charme
Je m'applique
A saisir en musique
Des petits riens d'âme
Dans des vagues d »amour
Qui s'étirent et
Enchantent
Tout autour
Alors qui se targue de
tenir
Les remous flambants
Du désir
S'ébroue tremblant
Devant la saison
Incendiée
Où les cendres
Prennent corps
De braises
Qui accordent les baisers
Alliés à un futur
De glaise
Que modèlent les mains
En se brûlant
De tendresse
Au tulle d'azur
Par les appels d'une
Raison pour
Les plus intimes
Et proximes
Lendemains de la promesse
Demeure ! O Sourire
A la corne des choses
Pour faire disparaître
La maudite nécrose
Et creuse ton désir
Au-delà de la terre
Du sempiternel paraître
Que tous les mots dits
Ne meurent dans
Les serres de
L'être
Ah ! S'envoler au
plus fin des hasards
Pour dévoiler le destin
de l'art
Aux désarmés par l'amour
Quand s'étiole
Le toujours !
Si la fantaisie urbaine
Ressaisit toute fontaine
Au milieu du lointain
Elle ne fauche
Le proche
Qui déteint sur notre nu
savoir
Annulant le destin
En un riche et
Rouge savoir
Pour une distance qui
s'éteint
Et se fiche aux bouches
De la présence qui vient
Les lumières grillent les
soupirs
Quand la terre en ville
brille et attire
Le sans-souci de brume
Dont jouit ici Pierrot
La lune
Attirant les regards
stellaires
Qui éclairent
Le pâle air
Enfoui sous l'oracle des
choses
S'épanouit le miracle de
sa rose
Et l'on dessine un beau
destin
Où l'on fulmine en mutin
De la beauté orphique
Avec la liberté de
La musique
Sans que tombe en un enfer
Celle qui en Cythère
Abonde en si chers
Sentiments
Pour l'amant si sincère
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire