NOTRE PAROLE SUR LES
SEUILS
(Poème retravaillé..Pour plus de clarté et de musique)
Que la nuit ici valse au
sol
De la plus vaste
Contrée
Puis qu'elle emporte la
corne
Du temps des apprêts
Vers des déserts
A bout de
Souffle
Pour
Y maroufler
L'étrange
Ainsi sa lumière vaquera
Sur les bornes d'un
Monde moins
Étroit
Avec
Des paroles d'anges
vigiles
Si dans la ville
L'ombre ne s'est pas
affranchie
Des toits
C'est qu'elle plane
Sur les fenêtres
De l'accueil
Avachi
Par le paraître
A chaque seuil
Chercher l'étoile qui
sourit
Ouvrir son chemin voilé
Qui les dessaisit
De l'oubli
Pour
Rallumer nos songes
Dans nos mains rongent
Tant de lendemains
Drainons-les
Hors du temps
Pour qu'ils
Ne traînent aux recoins
Des sombres
Boulevards
Ne soyons plus avares
Il est passé
Le perpétuel merle-oracle
Sur l'arbre de nos
Mémoires
Mais la pierre ici
En résonne comme en ciel
Sarclant notre corps
De calcite
Où
L'on veille comme
Dans l'opium
Qui insiste
Passons donc outre
Les murs qui nous ont fait
Sommer un dieu
Comme dans
Une outre
Afin de faire sortir la
soif de nos yeux
Pour l'errance
Ainsi soit-il
Des démiurges de la nuit
Et de leur élan sans
Présence
Insurgeons-nous
En allant à la rencontre
du hasard
Pour un étranger qui
A déjà appris -
En prenant part
Au secret le plus intime -
A lire en notre vivre
Court et ouvragé
Ainsi nous anime-t-il
De l'arbre au savoir - voué
Comme un livre -
Comme un livre -
A notre amitié
Même
Quand il a jauni
Dans l'automne doux
Adoubé par nos
Nids
Est-ce là ce sabre qui
sonne en eux
La tendresse afin qu'elle
Le brandisse pour
Délier toute
Sauvagerie de la justice ?
Nous inscrivons à la
craie
Notre vœu :
« Bienvenue à la
nudité obscure »
Sur les lèvres des rues
où
Nous avons mûri
Avec nos rêves
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