LA SOIF D'UN SIFFLEUR POUR
LA VILLE
Si la musique vibre contre
le vacarme
Elle demeure l'ascétique
fibre de l'âme
Ville ! Ne meures à
sa flamme contre silence !
Et arrime ses drames à ta
vraie puissance
Embrassant - folle - le
plus voilé des soleils
Jusqu'à battre de ses
rythmes cassés la veille
Mais la musique vole son
temps avec toi
Elle pulvérise ton
trafic et ses lois
Grisant tes lèvres elle
débride tes sourires
Déridant ta pensée et ta
faim de désirs
Ville ! Que tu hisses
ces baisers du poète
Aux rêves policés -
sans trêve pour l'esthète
Musique ! Tresses les
cheveux de la circulation
Ainsi dresses les aveux de
la ville en passion
Couvres la grande Dame
d'un habit de paix
Qui ouvre une trame sur
son débit drapé
Coiffé même en fleurs et
feuilles d'automne...
Accueillie – aimée :
la soif du siffleur étonne
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