S’ÉBRUITE EN POÈME CE QUI
ABRITE ET SÈME
Le 3/07/2016
VOIX LANCÉE EN SILENCE
VOIT
Enterré le silence à la
porte de l'oubli ?
Qui atterré par son repli
s'emporte et y lance
sens non oblitérés qui
sortent de ce pli
pour – qu'essence de
terre – il s'exporte et s'élance ?
Mais c'est aux bruits
qu'on embrasse le silence...
Sait-on qu'en ses
braises on brasse la musique
si bien qu'à débrayer en
ses antiques danses
on s'y abrite et se
lance dans ses grands risques !
Mais c'est du poète que
mystérieuse voix
s'entête et voit et sait
qu'ennuyeuse – s'épuise
la fête pieuse – assez
piteuse où se dévoie
quête rieuse où
s'essaient sens qui aux sons puisent
Le 2/07/2016
EMBRASSER LE TEMPS PAR BRASSÉES LE TEND
Ni d'effroi létal ou de
rage à y piler
ces mobiles froids nuages
en capitale
s'étalent en rois – si
las d'orage appelés
par mage à leur endroit :
encagé mais banal
Alors si sans eux le temps
s'emmure en vains lieux
c'est que nuls devins en
sont ces yeux au murmure
de leurs liens qui
s'annulent en vin non vieux
Pourtant à les bousculer
il en devint mûr !
Le 3/07/2016
Brise été commençant :
temps si brouillé qu'on croit
qu'en accents mouillés et
gâtés de froides brises
est hanté et souillé
l'abri à son endroit
si trop étroit – hâté
– on se rouille à sa prise
Mais on épouse le monde –
à cheval au vent
avant que s'avalent et s'y
cousent nos rondes...
N'est looser à les
ravaler au paravent
car il n'est blousé y
rêvant qu'elles fécondent
Rose trémière où le
sombre s'évanouit -
arrosée de lumière - elle s'essuie aux ombres...
Tant osée : sa belle
âme – hier – sans appuis
qu'aujourd'hui – fière
trame – sous la pluie ne sombre !
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