Tant que Fontaine Arrêtée
le Temps S’enchaîne au Léthé
Le 4/07/2016
Temps arrêté ? Fil
sans fontaine ni adieu
tend au vieux la ville en
été – s'il nous enchaîne
à piler hors de sa scène
et de tous ses lieux
n'était-ce qu'au milieu
file nouvelle veine !
Oui ! On est dans la
parole à filer son train...
Ne se défilant d'aucun
rôle en train d'y naître
si l'on y décolle ouïe
au mètre à l'entrain
c'est à s'appuyer sur un
sol à mille mètres !
Pas de lézard !
Hasard : femme douce nous est
et à nos arts n'est pas
bazar mais flamme qui entre -
nouée de part en part à
l'âme non rouée -
au regard sans le roussir
ou trouer son antre
Tendresse où d'infortune
supplient nos chemins...
Non plié aux tunes ton
temps redresse mines
et en lune appliquée
t'adresse à nos deux mains
démunies et tu t'essaies
à remplir nos mines
En ville l'oiseau en
court-circuit d’au-delà
est las des recuits
damoiseaux en cours serviles
de ses cuis-cuis civils -
masos il héla !
Il ose ô Aller cuiter qui
court au devil
Quitte de son cri –
quand son aile n'est plus vue -
elle se plaît à claquer
– séquelles du vide -
son vol d'hirondelle et se
planque dans les nues
puis venue en ruelle
s'éclate impavide !
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