Poème daté du 3-11-1997
Repris Le 7-11-2020
Deux Hélènes En Une
A la petite indiscrétion
De son iris
Trouant – brûlant
La troène de ses lèvres
Se sera donc dite :
Hélène
Déclarant alors : tout un pays
Déclarant l'espoir -
Avec des étincelles dansantes
Comme en rire de feu
Esquissé
En regard
Sur sa vive jeunesse exposée démultipliée
Par des enfants aimés...
Elle...
Se promet une île – un petit palais.
Comme en jouant des vins
De France
Et leurs multiples élixirs
Jusqu'au Café-Océan
Elle...
Nouant le feu
A ses cheveux – ses yeux-lignite
Feu de rêve
Si visible – si possible
Pour apprivoiser le monde
En un lieu infime
Jusqu'à son exil
Elle s'en trouve
Autre Hélène qu'aucune fable
Ne réduira
Même pas celle du labeur
Poursuivi par
Le gris charivari de la « ville-lumière »
C'était loin à voir :
Un reversement à la royale errance
De la vague où avait porté
Ce pays rougi
Par les flammes d'une vraie
Révolution
Quand elle découvrit le jour
Ce pays bleui
Par le charme de ses poètes
Chantant l'océan
Et
La navigation moderne
Jusqu'à
Peut-être : son Île-Océan
Quand Elle – Hélène
Créera ses jours
Au comble de
Ses rêves
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