jeudi 31 mars 2022

Les Livres de Philosophie: Claire Charrier : Du sublime dans l'oeuvre gravé d...

Les Livres de Philosophie: Claire Charrier : Du sublime dans l'oeuvre gravé d...:  PU de Rennes - Mars 2022 Excellant à représenter les passions nobles, Rembrandt est qualifié d'artiste du sublime par ses contemporains...

DE L'UNIVERS OUVRONS NOS FENÊTRES-MONDE SUR L'EXIL Le 1er Avril 2022

Paris Le 1er Avril 2022


DE L'UNIVERS OUVRONS NOS FENÊTRES-MONDE SUR L'EXIL



L'Univers tient d'exil – lui donne l'énergie

Pour qu'il puisse tranquille – sonnant là nos terres :

Cloche de ses soleils sur nos Chez-Soi : magie

Quand nous perdons la veille aux murs sans plus lumière



Dans nos fenêtres-monde : étoiles sont fumées

Qu'ouvertes abondent sur la toile des villes

Nos rêves de cosmos pour découvrir tramée :

Claire sève en cause le corps qui les habille :



Ce savoir qui fait chair de mille ombres est bruit

Dont l'Humain fait la mer qui nos courants anime

Rumeur nous fait fête : notre propre exil luit

Qu'il se perde en têtes : s'oublient nos origines



L'Univers prend ombres et les fait bien briller

Jusqu'à la plus sombre même écrasée en nuit

L'exil gagnant soleil nous est vraiment lié

Même hors de nos veilles il tient là et ne fuit



On entend notre étoile : née de mort et misère

N'étant pour nous voile : travaille notre espace :

Elle nous donne sens-valeur contre désert

L'exil nous est essence : on en garde sa trace



Ouvrons grand : fenêtres et : étoiles : cherchons !

Ce sont tous ces êtres dont là nous nous cachons

Qu'on peut tuer ou noyer - sur la terre ou en mer

Ils demeurent foyer pour pays en lumière


 

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mardi 29 mars 2022

C'est De L'Ombre Sentie Qu'On Prend Soif De Lumière Le 30-03-2022

Paris Le 30-03-2022


C'EST DE L'OMBRE SENTIE QU'ON PREND SOIF DE LUMIÈRE



Si monde calmement gris électrise l'heure

Peut-être qu'un aimant colle vif à son teint

Gris tenu : frémit corps – caresse espoir sans leurre

Bientôt il brûle à l'or d'un sens qui ne s'éteint...



Brut de rêve s'éveille pour instant : la lumière

Qui allume neuf soleil giclant en un miroir

D'où sa veine d'humain court ville et coule en pierre

Qui la garde en ses mains – s'y saoule sans y boire ?...



Soif au corps agite ! Arracher du monde un puits

Un mystère habite ce plein de source au verre

On ne sera saturé – on a vu monter hors nuit

Sans plus aucun arrêt : un clair cours en lumière...



D'un fond obscur lumière en montre grande soif

Elle est sortie de la pierre et du manque fait question :

Du monde donc beauté claire d'un secret se coiffe ?

Qu'on ne soit si hanté quand sombre insiste en passions !


 

Sonne Et Vit Lumière De Tant d'Espoirs Le 29-03-2022

Paris Le 29-03-2022



SONNE ET VIT LUMIÈRE DE TANT D'ESPOIRS



Qu'au silence lent plat monte là partagé

Pour mémoire un fort glas quand paix est sous violence

Peuple oublié le sonne contre viol par Puissance

De ses fleurs tant niées – tonne ayant tout gagé



Attente-promesses qui tendent en diktat

Pour princes en messe : toutes nos différences...

Pour son tord absolu : l'ouvrier : ils l'appâtent :

Qu'il jette exil à nu – profit-guerre est sa chance



Autre temps long où clair en lumière à jaillir

Travail : force en éclairs tant de nuits pour la guerre :

Sort souverain et libre hors de ce qui le ferre

Tenant hors calibre qui contre fin l'attire


 

lundi 28 mars 2022

TOUT UN TEMPS POUR SORTIR LIBRES DU SPECTRE Poème du 29-03-2019

Paris Le 29-03-2022

TOUT UN TEMPS POUR SORTIR LIBRES DU SPECTRE


Fleurs au commun – sonnons nos sources partagées

Au différent – donnons sens sans course-travail

L'iris de nos vifs yeux où corps non encagés :

Nous tenons mille lieux pour que le proche vaille


A tous nous est vital : temps de corps libérés

Pour vivre dans l'égal qui nous rend singulière

Toute pensée rebelle à un ordre serré

Qui vend à la pelle : paix et beauté à guerre


Non ! Nous n'attendrons pas pour nous épanouir

Qui veut tendre nos pas dans un vent qui déserte

Liberté souveraine ou la remue sans avenir

Dans cette vaine arène où guerriers jouent l'alerte


Et des sols que l'on ferre à ces fleurs que l'on vend

Aux armes – à la guerre en issue pour ce monde :

Distance est à construire en un nouveau grand vent

Différences à luire harmonies y font rondes


Qu'on tende à ce vent qui bruisse de l'égal

Qu'il nous rende savants pour que brille ouvrière :

Force de chaque Humain séparée du fatal :

Debout – tient pour ses mains : fleur commune en lumière


A prendre en campagne pour le moindre des champs

A prendre ce qui gagne en nous pour fleurs qui veillent

Au travail ruinant corps – jusqu'en ville son chant

Où tout exil trouve port pour tous en réveil


Et ce n'est pas ce mixte où nous nous perdons : fleurs

Où différence habite oppression – nous éduque :

Paix – liberté commune à diverses fleurs : suc

Où souveraine immune en fera féconde heure


Où fleurs coopèrent hors-profit-guerre action

Où des rivaux flairent – un loup nous serre : Union !

Quand l'autre sent l'affaire et tue : rayon d'Union !

Fleurs en monde-guerre vont à libération !


Humain libre hors-diktat du monde dénouera

La toile qui le mâte – ignorant son travail

Profit voulant – virtuel – tenir toute sa maille

Tisse guerre telle qu'il s'en déchirera


Fruits Suc trouvent base aux fleurs : gerbe en pays saille

Puissants se déphasent : multiple-un les met nus

Qu'au commun libre fleur insiste : ils sont perdus

Marché mord le travail : leurre plus ne le vaille


Il vient : le temps tout neuf où le travail bien libre

Ne sera sueur de bœuf – ouvert à toute fleur

Pour sa différence sera bel équilibre

Entre pensée et sens – mains pensant art : bonheur


Fleurs libres : commun : neuf : étouffe monstre froid

Sans capital : lui : veuf du travail qui va luire

N'étant plus marchandise – hors-division ne ploie

Et l'Humain ne s'atomise : il crée – pense à s'épanouir


 

vendredi 25 mars 2022

Phèdre (Patrice Chéreau, 2003)

VOYAGE PROSAÏQUE Poème en prose dit sur SoundCloud

VOYAGE PEU PROSAÏQUE Le 25-03-2022 Repris du 2-08-2022

Paris Le 25-03-2022

Repris du 2-08-2016

Déjà retravaillé le 22-11-2016




VOYAGE PEU PROSAÏQUE


Pendant que défile ce pays enfilé au souvenir en saillie dans ce train – où, en source,

mes rêves fluctuent sans leurs courses mais sans frein ni trêve, j'entends, comme un

élan à tenir cet appel qui, comme un oracle, du Mont Blanc, jamais ne s'est tu et tend

mon âme comme au pinacle.. Elle m'étreint : cette école féconde où se transporte la

parole qui abonde au monde : en ce train : en tambour léger où craquent en spasmes

tout ce qui nous est rebours mais en phasmes nous tient là en liens avec ce si bel arc

d'où une flèche allonge en nos mains : la marque où se prolonge l'humain et lèche la

campagne qui défile immense et gagne l'horizon qui s'y enfile et dans ce train danse

sa raison immense que l'on étreint là avec notre compagnie aux fils denses, intenses.


Et roule, roule là sous le gris qui saoule mais on a pris à la terre : ce qui est sans prix

et s'aligne sur le lointain et fait signe contre tout destin : on est indien dans cette île

mouvante qui est comme un lien des exils où tout s'invente pour ce vif air où, flèche

décochée s'est fichée, pour nos mains sensibles, dans les mèches du temps qui brille

où l'instant habille nos yeux où mille lieux vrillent et les décille de la vie des villes.


Sortie de leurs décors : plus forte en nos corps, est tendue au mystère : l'étendue de

la terre : on y saute, comme neufs, sur ce que l'on croise : ce qui reste de bosquets,

de sources et tient le sol avec ce qui boise et ressource ; qu'on y toise comme pour

y vaquer : le vert allé en prairies : tout cela nous est sans prix et sert d'abris à tant

d'êtres. Moins tendue, en sillons trop longs, cette terre est sans baillon posé dans

ce qui la tient vive ; ne le sait-on du train qui nous ravive d'entrain pour ce qui y

défile ? Et que l'on y voie des humains, maintenant en vie, y tenant leurs mains,

on sait : au bord de ce chemin de fer : tient aussi le corps du pays en un bel air...


Tendu par le soleil en saillie, le train semble être fendu dans son élan ; on est en

veille étreint quand il glisse dans le silence. On tend son attention vers la fin du

voyage. Des voix, alors,sortant à vif de leurs tensions sans bruit,sonnent lançant

dégagés de toute attente, l'appel à l'arrivée. Bagages en mains, on n'est plus là à

rêver aux lendemains. On est tous serrés... Et le train, doucement tend à l'arrêt.


Croisées, les routes avoisinées sont à la mêlée. Qu'en prose zélée on se renvoie

entre amis en écoute : la vue qui nous a mis en train dans ce voyage … Qu'on

y pense et que l'on y sente toute la flèche au devenir lécher tous nos souvenirs,

la trace partagée ne fait que s'assécher pour l'avenir, si on ne l'a engagée en

place de rêves à tenir pour le futur. En fin de voyage, s'ils sont là immergés :

On cherche dans l'azur découvert : hauteur sans revers : ce Mont Blanc qui,

émergé peut-être de tous nuages, lancera en ces rêves : le Réel bien insurgé !


 

lundi 21 mars 2022

LA SOIF D'INSTANT Poème du 22-03-2022


 

Paris Le 22-03-2022

LA SOIF D'INSTANT


La soif d'instant s'arrime à la coupe du jour

Où le printemps s'anime au vin de tout amour

Avec couleur du soir désertant l'hiver pâle

Et l'on vient alors boire à la douceur égale



Traînant en allure : mesure aux pas futurs

Gens pour la Nature prenant température

Vont gagnant sur hasard leur dimension nouvelle

Aux lèvres du boulevard en paix bruissante et belle :



Différence harmonique où tout un monde bat

Lumière en musique sort d'ombres de débat

Hors des miroirs sans teint avant nuit pour brillance

Et donne à voir lointain : l'horizon : rouge présence

Sur l'état de l'économie de la France - Qui joue la puissance encore ?

Paris Le 22-03-2022

SUR L’ÉTAT DE L'ÉCONOMIE

DE LA FRANCE


QUI JOUE LA PUISSANCE ENCORE ???



Qui apprend à solder puissance de tout compte

Elle est là échaudée par sa perte de Temps

Veut le pousser à mort – elle invente des contes

Pour casser tous les corps que sa « valeur » attend


Tout est à exploser en crédit-bénéfices

Ne pouvant les baser que sur « « saint sacrifice »

De belle « plus-value » demeurée domestique

Oui ! Qu'Ailleurs son « salut » en redonne musique


C'est la fin de l’État gardé en « Providence »

Le « monstre froid » en mata une nouvelle chance

Et du « travail » tua le droit resté d'airain

Et pour ses comptes rua dans le « Bien Souverain »


Ce que Prince appelle : « révolution » est là

Que l’État soit pelle pour prendre « Chose Publique »

La remettre au marché libre et glaner « hors-là »

Les « fruits à démarcher » du travail sans Musique!!...


samedi 19 mars 2022

Un Temps Parisien Où Vibre Déjà Le Printemps Poème du 19-03-2022

Paris Le 19-03-2022


UN TEMPS PARISIEN OU VIBRE DÉJÀ PRINTEMPS




Quand l'azur sans tâche nous donne rendez-vous

Avec le soleil qui se lâche au clair – on le dévoue

A veille du printemps où l'on rencontre en ses traits

Marianne dans l'instant : debout comme en secret


En océan de rêve elle s'ébroue – abreuve

De beaux airs nos lèvres où nos souffles se meuvent

Et nous chantons Paris à écume-misère

Et sa marée sourit à tous gens de la terre


Rosiers sont aux rives où halliers les déploient

Qu'au printemps fleurs vivent et que l'hiver en ploie

Que lumière se farde au vent bien remonté

Où trafic parade – les pas vont plus hâtés


Tient : la fraîcheur d'hiver où de ville : humeur douce

Est surprise à revers – printemps hésite et tousse

Mais toute une vie sème en montée à nouveau :

Les bourgeons essaiment en savoir d'arbre où vaut :


La mémoire qui chante hors du miroir des guerres

Hors du temps qui hante Pouvoir pour tenir fers

Nous chantons au matin la lumière si claire

Où vent chassant destin : nous devenons solaires


 

vendredi 18 mars 2022

Nulle Détresse Mais Paix Courage Résistance Et Amour Pour L'Humanité Poème du 18-03-2022


 

Paris Le 18-03-2022

NULLE DÉTRESSE MAIS PAIX COURAGE RÉSISTANCE

ET AMOUR POUR L’HUMANITÉ


Qui veut arracher lèvre au poète « barbare »

Met son souffle en grève contre guerre comme art

Quand en cœur et veines bat son sang de tendresse

Qui ne circule en haine où puissant boit détresse



Quand insultant l'amour – tout puissant tue futur

Et jette contre ajour sa pulsion brûlante – obscure

Qui poète en sa source élève et ne s'égare

Contre la vile course aux armes – rêve en phare



Quand le courage prend pour tous les résistants

Rage où tout monstre à cran leur jettent saintes flammes

Or d'enfer qui veut paix en marché brûlant d'armes

Rival de son épée cercle peuples au drame


Que poète au monde ne se vende en guerrier

Sait qu'au miroir : ronde des puissants est éclat

Et qu'il est bien connu qu'ils sont déjà aux plats

Et l'un d'eux met à nu frères qu'il veut plier


Tous en rivalité pour mille fleurs tuer

Qui cherche à appâter le premier qui a rué

Pour faim et mort jeter au pays où il règne

Lui veut frères mater en leur souffle qui saigne


Mais les flux élargis grâce aux armes-vertu

Négoce n'assagit qu'en un charme qui tue

Et monte grande guerre où contre résistance

Tout rival pour l'enfer veut sa belle pitance


Oui ! Sors des sentiments et bien qu'à fleur de peau

Vois bien tous ces déments – quand l'un montre ses crocs :

L'histoire ne dément – s'il veut sa grande pièce

A tuer calmement – L'autre fera noire messe

lundi 14 mars 2022

EN NOTRE PROPRE TEMPS : CONFIANCE ! Poème du 15-03-2022

Paris Le 15-03-2022


EN NOTRE PROPRE TEMPS : CONFIANCE !


Que claire : la patience

En soi : soit la présence

Qu'elle coule en vraie source

Et ne roule en des courses :


Mais suffit pour aimer

Et haine désarmer

Pour doucement reprendre

En puits qui n'est à vendre :


L'eau fraîche où tendre paix

Fait d'amour-agapé

Remonté dans la rose :

Le gai savoir des choses :


Pour qu'y pousse bonheur

Rendant aux piquants : l'heure

Où du chez-soi s'entendent

Voix – mais que ne s'y vende :


Joie - que non enfermée :

La beauté bien tramée

Bruisse en nos solitudes :

Seul : l'espoir-certitude :


Ne tient miroir-pouvoir

Mais brille à laisser voir

Ce qui nous tient au monde

Et reste art s'il abonde :


Au partage à offrir

Des instants sans souffrir

De nos cages-misère

Et des temps se desserre


 

La Vie n'Est Pas Escarcelle Où Manger Tout Notre Temps Poème du 14-03-2022

Paris Le 14-03-2022


LA VIE N'EST PAS ESCARCELLE OU MANGER

TOUT NOTRE TEMPS




La vie est sans pourquoi

Après elle n'aboie

Que tout son temps s'arrache

A tout ce qui la cache

Tu l'auras entendue

Sans l'avoir attendue :


Elle est au vide : mystère

Qui tient fruits de la terre

Où résonne et coule en tout

Suc neuf puis mort partout

Mais vains bruit ne l'entraînent

Aux puits secs qui l'enchaînent


Si l'oiseau-lyre en elle

Déploie vers nous ses ailes

Souffrance en perd son air

Quand la guerre la ferre

Que tout vent dans ses yeux

Prenne un souffle sérieux

Qui d'humaines rencontres

En âme et corps le montre :


Pauvre temps en férule

Qui sa force annule

Mais écume-océan

Noie temps du sur-puissant

Or Beauté : vie anime

Pour sortir des abîmes

Et que nature on tue

Ne tient son futur tu


Si terre à se serrer

Rend vide son attrait

Ce n'est elle qui brûle

Ses toits et la bouscule

Que des villes s'inondent

Qu'exil partout au monde

En soit démultiplié

O Vie on t'a pliée

Aux décisions morbides

Qui de toi font le vide :


Ce n'est toi qui t'acharnes

Mais sur-puissants vacarmes

Pour que mort nous commande

Qu'à leur guerre on se vende


Vie ! Ton âme en sarment

Feu d'amour désarmant

Brûle mains d'inhumains

Puissants d'aucun demain


Pousse l'humus en terre :

Vie ! Faux puissants s'atterrent

Au sol de ta vertu !

Monte ce qui ne tue :

Vraie puissance où fleurit

Dans la paix aguerrie :

Vie de nature : amorce

Pour les humains : de force

A tant créer en paix

Leur temps non happé

Par rythme où mort commande

Pour que toi : Vie se vende !


Alors – libre en nos voies

Nul frère à mettre en croix

Différent non banal

Nous verrons bien l'égal !






 

dimanche 13 mars 2022

QUE VIVE LE TEMPS DES AJOURS Poème du 13-03-2022

Paris Le 13-03-2O22


QUE VIVE LE TEMPS DES AJOURS



Le soleil reste pâle en un air piquant vif

Où le silence installe en ville un temps incisif

A boire solitude au vers pour qu'à distance

Levée en altitude – aux nuées elle danse



La vie impondérable en un charme secret

Prend toute grâce affable à lever ses beaux traits

Qui murissent en ville et du lointain s'approchent

Pour le toucher aux mille accents qu'elle ne fauche



Si versé dans le monde on cueille sans raser

Ni glacer en leur sonde : Instant neuf en baisers

Au froid vent le désir se penche à leur lumière

Son éveil s'inspire : Caresse âme de pierre



Quand Paris là en vibre – au sourire tenu :

Il garde paix bien libre en sa révolte nue

Pour que tous les exils rendent bien souveraine

Sa vie qui décille le travail en sa peine



REFRAIN :


Regarde – Garde en veine

Contre tous fruits de haine

L'amour fier en lumière

Où il se farde en pierre


 

samedi 12 mars 2022

Entendre Silence Glisser Et Se Surmonter Par Le Chant De L'Etrange ( l'étranger pauvre ) Poème du 13-03-2022

Paris Le 12-03-2022


Entendre Silence Glisser Et Se Surmonter Par Le Chant De L’Étrange




Quelques Voix s'apitoient du silence où poème

Démonte pauvre croix sacrifice où on l'aime

Vienne le chant soufflé sur lèvres : vent debout

Un temps à le sceller - en mauvais rêve boue




C'est temps à décliner l'ennui en solitude

Contre l'air qui renaît en sel sur l'habitude :

Chant élevant chez-soi à la puissance du vent

Lance rêve où l'on boit mer en murs se soulevant



Dansent mots compagnons sur le fil d'illusions

Nous le tissons - gagnons mille sens en passion

En l'air ici qui vibre en suspension au proche :

L'inconnu – ville où libre il s'essaie – chant en poche



Parabole erre en murs sa parole est futur

D'accueil où tout étrange heurte faux seuil-présence

Mais toute pierre assure et prend belle figure

Quand l'ayant lavée – l'Ange étrange : un chant lui lance




Qu'il renvoie à l'oiseau-lyre sortant d'enfer

Qui – seul – en son réseau : le croyait bien aux fers ?

Que tout chant vole et vire hors du désert proxime

Il enchante hors-empire où Tout Autre est abîme



Là où  lointain s'anime – en proche il déconstruit

L'effet-chaîne d'assis et le lime au partage

Où Faux Proche en furie défend son esclavage

Mais jusque dans Paris : lointain-proche est sans bruit


jeudi 10 mars 2022

Nul Ne Peut Fermer Les Paupières Du Temps !


 

Paris Le 16-02-2022


NUL NE PEUT FERMER LES PAUPIÈRES DU TEMPS !




Qu'elles rajeunissent : les paupières du temps

Et qu'on les saisisse : lignes toujours en charme

Sur vies océanes où vent bat leur instant

Où se lève et gagne leur calme rythme d'âme


Et ces yeux noirs ou bleus à ce velours de paix

Fardé comme en un jeu poussé dans la lumière

Soufflent la pulsation soulevant son drapé

Où courbe d'émotions il prend sa grâce entière


L'ancien âge flotte pour qu'il plie d'oraison...

Sauvage temps y saute en poussière barbare

Mais si lâche et faux grain : nul pour paupières d'art

Ne ferme leur entrain clignant vers l'horizon


Et un charme – un rêve les tiennent en éveil

Sortent de vie brève tout en prenant l'essence

Subtile qui leur sert pour leur nouveau réveil

En s'ouvrant au pur air où elles battent de présence


Puis en leur tertre au front animant leurs sourcils

Se vivifie leur fond à l'âme multiple au monde

Où les couleurs dansent – dérident et décillent

D'heure neuve qui lance un fil où battre en sonde


Velours-paupière en temps embrassé va valser

Dans l'amour qui le tend et se plie aux baisers

Qu'importe donc son âge : infinie dans l'actuelle

Porte où son air s'engage – est sa liberté belle


Et nul ne peut fermer les paupières du temps

Sauf à vouloir tramer l'incendie en ses portes

Il se détruit lui-même et va tout emportant

Corps et âme qu'il aime en leur valeur bien morte

Ce magnifique poème de Thierry ( Timilio ) MONTGAILLARD


Je déchire d'une main l'écorce épaisse de mon silence,
Pour laisser échapper la douce sciure de ma voix,
Moi l'ombre qui dans la forêt marche l'amble de guingois,
Je brûle mes yeux en frôlant, feue ta présence.

Paix à mon âme noyée dans l'orage de mes soupirs,
Douceur à mon cœur qui s'accélère pour mieux absorber,
Le temps enfui, a interrompu un grand amour écartelé,
Entre les deux rives les plus éloignées de mes souvenirs.

Fais-moi entendre ta voix dans la céleste obscurité
Près de ta lune où j'ai ouvert les portes du marécage,
Là, baignent mes racines dans l'onde trouble de ma pensée,
J'ai mal d'ouïr le silence de toi dans ma tête en orage.

Viens, mes bras en prière, usés, fatigués d'invoquer le ciel,
Qui cherchent la cambrure de tes reins, la fougue de ta chevelure,
Inversons le sablier du temps dans un autre monde artificiel,
Je veux revoir brûler l'amour dans le bleu de tes yeux azurs ?

Prends-moi les deux mains, je veux t'extraire des nimbes du ciel ?
Ô ma douceur évanouie depuis des berges sur les ajoncs de l'été,
Je me console plus d'un amour devenu depuis non charnel,
J'ai besoin de te serrer fort, très fort dans les bras, ma dulcinée.

 

ACCORD EN CONTRE-POINT Poème du 9-09-1997 Sans Retouche

Le 9-09-1997 Sans Retouche



ACCORD EN CONTRE-POINT




Le point d'eau

C'est le lien entre

Terres désertées


Le point allègre

C'est être du côté

Du feu d'azur


Le point généreux

Ce sont les hommes

Qui relient leurs

Ombres à la lumière


Le point de renaissance

Ce sont toutes paroles

Qui se joignent

Épanouissantes


Le point du jour

Ce sont les rébellions

Qui délient l'obscur


Le point du soir

C'est le soleil

Entre nous deux


Et l'Ici qui nous appelle

C'est la ligne générale

De partage de tous

Les liens entre nous tous


 

Pour Que Le Temps Lève Le Pain ! Poème du 10-10-2022 REPRIS début Mars 2022

Paris Le 10-10-2022

 


POUR QUE LE TEMPS LÈVE LE PAIN



Tu peux – ici – soleil : vivifier notre éveil

Et que le temps s'y asseye et trouble les blessures

De notre Humanité – qu'en son air elle assure

Levée de Liberté au plus vif du réveil



Qu'en montant ses rêves en dignité du temps :

Sur bruits de ses lèvres : force de paix - partage

Se voie incarné corps où en son âme tend :

L'amorce d'un accord damant voie du courage



Que nous allions cueillir en ce printemps qui vient

Les instants à saillir dans les chants d'un vif merle

Et que jamais l'oubli n'efface ce qui tient :

Suspension sans repli en mort : de l'espoir aux perles


 

mercredi 9 mars 2022

DU SILENCE AU SOLEIL AUX VOIX PERLANT EN VEILLE Poème du 9-03-2022


 

Paris Le 9-03-2022


DU SILENCE AU SOLEIL

AUX VOIX PERLANT EN VEILLE


Effleurant silence bruisse la voix d'instant

Que caresse patience avec soleil qui – là : heurte :

Tout l'arrière-monde – laissant rugir les temps...

Bleu-écume en ciel monte en paix – des cœurs y flirtent


Et voix s'y rencontrent qui laissent chavirer

En la nuit – tout contre – qui ne fait pas surprise 

Aux vies hors de tension – :  l'échange où ne se brisent

Au choc d'autres  (scansion) : mots vibrant sans arrêt


Ces havres en Paris cueillent au différent

Tous ces airs qui sourient hors-chez-soi : pacifiques

Et sortent d'océan : lointain-proche en musique

Où la veille en accents de marée sonne : errant


Ville vive en mélange attrape les flux en nuit

Qui donnent tout le change aux temps où bouent des ombres...

Y entre léger spasme où sans flamme reluit

Ce qui nie marasme : bruit calme qui n'y sombre

mardi 8 mars 2022

LIBRE : SE MONTRE LA SORTIE D'AMOUR POUR L'HUMAIN DE L'ENFERMEMENT QUI LE TUE Poème du 9-03-2022



Paris Le 9-03-2022
LIBRE : SE MONTRE LA SORTIE D’AMOUR POUR L’HUMAIN
DE L’ENFERMEMENT QUI LE TUE


N’est plus obscur : Torride à faire vomir du vide
Aux masques qui brûlent et claquent comme bulles
En leurs traits livides pour Libre hantant l’acide
Qui plaque – guerre en murs : chair et vie qui s’annulent


Rugit monstre vile – du libre il voit la bile
Voulant la nettoyer – l’éventre à la broyer
Il le croit bien servile – il se croit si habile
Le Libre n'a ployé – le Monstre va-t-il plier ?


Les ballets des masques mettent toutes frasques
A exalter le libre tout en tenant calibre
Brandi sur les basques où monstre a sa casaque
Ainsi leur vide vibre aimant guerre et diatribes


Or ce calibre est tu car en masse il tue
Pas assez qu’on affame humains où monstre a flamme
Les masques sans vertu : ailleurs s’évertuent
A brûler Libre d’âme et on n’en fait pas drame


Vibrer pour courage levé où monstre est rage
Fait Paix – Justice – Amour dont les masques sont sourds
Debout – Libre est sans gage au vide amer des cages :
En Souverain : tient jour – d’autres voient son parcours !





 

 

 

 

"NOUS SOMMES LES FLEURS - WE ARE THE FLOWERS- WIR SIND DIE BLUMEN"



Paris Le 10-05-2021






NOUS SOMMES LES FLEURS
WE ARE THE FLOWERS
WIR SIND DIE BLUMEN






Oui ! Nous façonnerons un monde
A hauteur de notre présent
Que nul aveu–prière immonde
Ne peuvent rendre si plaisant






We–together – from a short fall
Will kiss the full heart of a call
By climbing again our dream
For the whole flow of a great stream






A chair des choses en déchet
Cueillons la rose sans cacher
Tous les piquants qui la protègent
Nous en ferons boule de neige






Kannt man wieder es bedeuten :
Wir ohne Plage–zusammen
Um einen Wirkel für Blumen
An ihren Kronen fest halten ?






Couronne corolle de rêves
Elle en tête de toutes fleurs
N’est en quête vraie d’aucun leurre
Elle souligne la vie brève






And she has no king for value
No hope except for human being
Yes ! The flower caught her for you
The spring’s colour that you’re seing






Et le pourtour instantané
De tout un présent qui s’anime
Glisse en ses tours non surannés
Dans les fleurons les plus intimes






Wieder und wieder die Schönheit
Wie eins mit wirklichen Wahrheit
Schallen immer unsern Körpern
In Plötzlichen Purpurwörtern !






Where we can find ever again
Le bruit relevé de nos peines
Wo hier und her hören wir zu
Le chant constant coulant dessous
La face-monde qui s’ébrèche
Sowie es gang mit der Breche
It’s breaking ever more the end
Où nous pensions aller nous scindre






Ever more – Immer mehr- En plus :
Que jamais au prince ne plusse
Voir son histoire disparaître
Dans la gloire des fleurs à naître
 

lundi 7 mars 2022

Poème du 6-08-2016 Repris le 7-03-2022 "ORAGE EN MONTAGNE"




Le 6/08/2016


ORAGE EN MONTAGNE


Le soir chaud qui a prise sur nos corps , les noue , les incline et brise presque nos efforts,

jusqu'à boire nos âmes en suées . Des bris de nuées en chaux allumée d'éclairs , sont comme des

flammèches sur les cimes …

Nous sommes asséchés , assoiffés ; or , bientôt une bruine nous rafraîchit et tintinnabule sur

les parasols : de bulles , d'auréoles puis : de ravines vient les coiffer … Et de buées : ici , elle naît :

ruée-crible qui nous assomme et , sur les sommets rendus ainsi en hachis , puis invisibles , s'est é-

tendue ... Flash ! Une flamme claque , tonne sa foudre près de la compagnie ! Veut-elle en

découdre , s'y plaquer , la casser sur la terrasse où nous étions comme en un nid suspendu à mon-

tagne ?

Clash ! On décroche …

Flammèches sur les cimes tramant leur lime à crocheter les mêches du jour  qui sont encore là à

se moudre par espacements en tâches où elles ne luisent que par spasmes. Elles nous lâchent et... :

dans le brouillard , se rendent calmement jusqu'à s'y dissoudre comme en un puits !

L'orage passe sans plus traces … C'est la nuit...

D'air frais , nous respirons , amis nous nous serrons …

Du trait d'orage en montagne , seul est le temps qui gagne !

 

dimanche 6 mars 2022

Leçons d'une provocation cette nuit du 6-03-2022 Entre 1heure et 4 heure du matin et : clarification du poème de cette nuit du 6-03-2022

Paris Le 6-03-2022 Leçon d'une provocation d'une nuit ( entre 1 heure du matin et 4 heure du matin)

Et clarification du dernier poème ( 6-03-2022) ( cette nuit!)


Pensée stéréotypée – qui identifie

Sans-cesse des types qu'ils contrôlent et harcèlent

Garder – prendre pouvoir : c'est à quoi ils s'attèlent

Ils n'ont aucun savoir que violence où ils défient


Ils surveillent en nuit à n'en pas coucher

Lancent oukase en appui – voix modulée en force

Avec haine en amie pour que cela se corse

Écoutent leur « ennemi » et un voisin font plancher


3 heures du matin qui joue bien les mâtins ?

Cent fois : la porte ouverte : il attend réactions

Jusqu'à celui-ci se prête à la provocation

Mais il n'est pas éteint qui est bien leur butin !


Sa veille ils abîment et son sommeil ils ruinent

L'open writer tombe en ruine – ils profitent : le minent

De gras rires sardoniques : ils excitent leur humeur

Ils n'ont qu'une tactique : être d'un écrit : veilleurs


C'est un poème qu'ils guettent en voix de son lecteur

Mais l'open writer pète et qui sue sang et heures

Avance quand-même qui est pour « Mur de guerre » !

Et – en bas – se démène pour mener un vrai enfer !


A qui paix : Ici ne dédaignant un peuple

Qu'un empire rassis jouant parfait poulpe

Contre empire assis – veut plier dans sa guerre

Mais qu'on agresse ainsi qui ne veut paix aux fers


Prouve qu'un mur dressé pour tuer ne sert ce peuple

Et pousse à agresser les gens de tous pays

Y compris du nôtre dans sa misère haïe

Et pousse bon apôtre à défendre tous poulpes


C'est leçon d'une nuit sans autre bénéfice

Qui montre bien que nuit au combat pour son droit

Et sa grande survie qui ne nous est sacrifice

Mais résistance qu'il vit où ce monde étroit


D'empires bien rivaux qui attendent le moment

En tuant les cerveaux et rentrer en déments

En guerre totale qui décimera les gens

Avec mal radical dont empires sont agents ...


 

samedi 5 mars 2022

Malgré Le Tintamarre : Il Ne Faut Pas De Mur De Guerre !

Malgré Le Tintamarre : Il Ne Faut Pas De Mur De Guerre




Le temps de poésie est rentré au soleil

Si folie le saisit quand l'astre pique en abeille

En cet instant il veut tendre en sa vraie parousie

Peut-on le mettre en cendres : ce grain de fantaisie


Vampires aux ombres veulent sa vie rapter

Qu'ils le sucent au sombre et soleil lui arrachent

Quand il perle Misère ils rient car ils l'attachent

Ils la veulent désert pour n'en être captés


Poème : fleur sauvage et banale « barbare »

Colombe des âges – qui ne voit paix en son art ?

Que pourrisse au défi du temps qui prostitue

Beau qui ne se confie à rien qu'à guerre qui tue


Reste viol à polluer sa source qui s'épanouit

Claire – et ruer courses pour sa profonde nuit :

Âme et corps dessaisis par antichambre des princes

De guerre bien farcie les étrangle en leurs pinces


A n'y jouer leur fête qu'en un désir poussif

C'est tuer la tête pour un égo pestif

Quand la pensée appelle en sa belle essence

Sens – ensemble – ils hèlent pour construire un neuf sens


Qu'eux les aiment lointains – qu'en frémisse le nouveau

Le plus proche se tient – qu'il ne rugisse aux travaux

Des hommes et des jours – ici prend grâce poème

Et c'est farci d'amour qu'exil il tient en scène


Le pourquoi de sa paix qui danse en sa mémoire

Se refuse à l'épée lancée dans le miroir

Où brillent blessures de frères agressés

Or aucun de nos murs ne les appuie dressés


Un temps est revenu où nous sommes à nu

Qu'il en soit retenu quand nous l'aurons bien bu

Il est en déshérence et – qu'ici : il s'avale :

Ici en adhérence : il est au pire piédestal


On entend psalmodier la menace en torrents :

Souveraineté – pied aux super-puissants rend

La fin des droits liés de travail et misère

Poésie décriée mourrait en ce désert ?


Qui cherche l'éclaircie ne veut la voir

Sa lumière en corps décille contre tintamarre

Âme et vent de jeunesse où s'instruit son désir

De reprendre altiesse dans la nuit qu'on lui prépare


En ville-lumière voir soleil évanoui

Et aux tables s'asseoir cette veille qui luit

Fait porter notre espoir où jeunesse se lance

Dans ce grand miroir que temps en éclats tance







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