Paris Le 26-02-2022 – Repris Le 3-03-2022
Petits Sauts Dans Les Temps Où Se Réveille La Ville
L'instant de poésie
On ne l'aura saisi
Qu'en étreinte réelle
Au bleu-nuit du ciel
Mais elle fait fi :
L'aurore en son défi :
De l'obscur en ses fils
Et vite la rhabille
Notre si belle ville
Liberté s'y décille
Dans les yeux de Misère
Que l'on vend au désert
Des grandes solitudes
Colombe en altitude
Excède toute veille
Qui – au trafic : s'égaye
Et – Ici : Paix-Silence
Quand le temps vif avance
Présent : travail bien tu
Comme en guerre qui tue
Des règles de poème
Dansent et parsèment
La liberté féconde
Qui passe dans son monde
Mais est-ce discipline
Que son rythme dessine
Dans la vie de labeur
Qui essaime à cette heure ?
Hésite au mate : ciel
Limant le hasard réel...
Sous colonnes de pierre
Stationne un peu lumière :
Des yeux phosphorescents -
Clairs aux feux verts puis sang -
Filent humains en veille
Et d'autres en réveil
Instant-Respiration
Temps court en pulsations
Registrant en sourdine
Derrière la vitrine
Un dimanche tranquille
En ce matin qui file
Dans le vent tressautant
Sous le auvent battant
De la ville : la chair
En des rumeurs se renfle..
D'humeur en éveil : tremble :
L'azur froid lui est cher
Place brille en rameaux :
Valser dans tous nos mots
Quand des voix bien tranquilles
La boient là dans cette île
Hors beau profil au vent
Où ville est creux savant
Temps-Poème solide
Suit s'armant de ce vide...
D'or fuit désastre obscur
Puis matin luit aux murs
D'où Misère écartée :
Par soleil est chantée
Qui sont d'éclats-bohème
Gens non replets qui l'aiment ?
D'ici : l'heure lui lancent !
Oui ! Travailleurs la pansent !
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