Pour laisser échapper la douce sciure de ma voix,
Moi l'ombre qui dans la forêt marche l'amble de guingois,
Je brûle mes yeux en frôlant, feue ta présence.
Paix à mon âme noyée dans l'orage de mes soupirs,
Douceur à mon cœur qui s'accélère pour mieux absorber,
Le temps enfui, a interrompu un grand amour écartelé,
Entre les deux rives les plus éloignées de mes souvenirs.
Fais-moi entendre ta voix dans la céleste obscurité
Près de ta lune où j'ai ouvert les portes du marécage,
Là, baignent mes racines dans l'onde trouble de ma pensée,
J'ai mal d'ouïr le silence de toi dans ma tête en orage.
Viens, mes bras en prière, usés, fatigués d'invoquer le ciel,
Qui cherchent la cambrure de tes reins, la fougue de ta chevelure,
Inversons le sablier du temps dans un autre monde artificiel,
Je veux revoir brûler l'amour dans le bleu de tes yeux azurs ?
Prends-moi les deux mains, je veux t'extraire des nimbes du ciel ?
Ô ma douceur évanouie depuis des berges sur les ajoncs de l'été,
Je me console plus d'un amour devenu depuis non charnel,
J'ai besoin de te serrer fort, très fort dans les bras, ma dulcinée.
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