lundi 28 mars 2022

TOUT UN TEMPS POUR SORTIR LIBRES DU SPECTRE Poème du 29-03-2019

Paris Le 29-03-2022

TOUT UN TEMPS POUR SORTIR LIBRES DU SPECTRE


Fleurs au commun – sonnons nos sources partagées

Au différent – donnons sens sans course-travail

L'iris de nos vifs yeux où corps non encagés :

Nous tenons mille lieux pour que le proche vaille


A tous nous est vital : temps de corps libérés

Pour vivre dans l'égal qui nous rend singulière

Toute pensée rebelle à un ordre serré

Qui vend à la pelle : paix et beauté à guerre


Non ! Nous n'attendrons pas pour nous épanouir

Qui veut tendre nos pas dans un vent qui déserte

Liberté souveraine ou la remue sans avenir

Dans cette vaine arène où guerriers jouent l'alerte


Et des sols que l'on ferre à ces fleurs que l'on vend

Aux armes – à la guerre en issue pour ce monde :

Distance est à construire en un nouveau grand vent

Différences à luire harmonies y font rondes


Qu'on tende à ce vent qui bruisse de l'égal

Qu'il nous rende savants pour que brille ouvrière :

Force de chaque Humain séparée du fatal :

Debout – tient pour ses mains : fleur commune en lumière


A prendre en campagne pour le moindre des champs

A prendre ce qui gagne en nous pour fleurs qui veillent

Au travail ruinant corps – jusqu'en ville son chant

Où tout exil trouve port pour tous en réveil


Et ce n'est pas ce mixte où nous nous perdons : fleurs

Où différence habite oppression – nous éduque :

Paix – liberté commune à diverses fleurs : suc

Où souveraine immune en fera féconde heure


Où fleurs coopèrent hors-profit-guerre action

Où des rivaux flairent – un loup nous serre : Union !

Quand l'autre sent l'affaire et tue : rayon d'Union !

Fleurs en monde-guerre vont à libération !


Humain libre hors-diktat du monde dénouera

La toile qui le mâte – ignorant son travail

Profit voulant – virtuel – tenir toute sa maille

Tisse guerre telle qu'il s'en déchirera


Fruits Suc trouvent base aux fleurs : gerbe en pays saille

Puissants se déphasent : multiple-un les met nus

Qu'au commun libre fleur insiste : ils sont perdus

Marché mord le travail : leurre plus ne le vaille


Il vient : le temps tout neuf où le travail bien libre

Ne sera sueur de bœuf – ouvert à toute fleur

Pour sa différence sera bel équilibre

Entre pensée et sens – mains pensant art : bonheur


Fleurs libres : commun : neuf : étouffe monstre froid

Sans capital : lui : veuf du travail qui va luire

N'étant plus marchandise – hors-division ne ploie

Et l'Humain ne s'atomise : il crée – pense à s'épanouir


 

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