Paris Le 13-03-2O22
QUE VIVE LE TEMPS DES AJOURS
Le soleil reste pâle en un air piquant vif
Où le silence installe en ville un temps incisif
A boire solitude au vers pour qu'à distance
Levée en altitude – aux nuées elle danse
La vie impondérable en un charme secret
Prend toute grâce affable à lever ses beaux traits
Qui murissent en ville et du lointain s'approchent
Pour le toucher aux mille accents qu'elle ne fauche
Si versé dans le monde on cueille sans raser
Ni glacer en leur sonde : Instant neuf en baisers
Au froid vent le désir se penche à leur lumière
Son éveil s'inspire : Caresse âme de pierre
Quand Paris là en vibre – au sourire tenu :
Il garde paix bien libre en sa révolte nue
Pour que tous les exils rendent bien souveraine
Sa vie qui décille le travail en sa peine
REFRAIN :
Regarde – Garde en veine
Contre tous fruits de haine
L'amour fier en lumière
Où il se farde en pierre
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