samedi 5 mars 2022

Malgré Le Tintamarre : Il Ne Faut Pas De Mur De Guerre !

Malgré Le Tintamarre : Il Ne Faut Pas De Mur De Guerre




Le temps de poésie est rentré au soleil

Si folie le saisit quand l'astre pique en abeille

En cet instant il veut tendre en sa vraie parousie

Peut-on le mettre en cendres : ce grain de fantaisie


Vampires aux ombres veulent sa vie rapter

Qu'ils le sucent au sombre et soleil lui arrachent

Quand il perle Misère ils rient car ils l'attachent

Ils la veulent désert pour n'en être captés


Poème : fleur sauvage et banale « barbare »

Colombe des âges – qui ne voit paix en son art ?

Que pourrisse au défi du temps qui prostitue

Beau qui ne se confie à rien qu'à guerre qui tue


Reste viol à polluer sa source qui s'épanouit

Claire – et ruer courses pour sa profonde nuit :

Âme et corps dessaisis par antichambre des princes

De guerre bien farcie les étrangle en leurs pinces


A n'y jouer leur fête qu'en un désir poussif

C'est tuer la tête pour un égo pestif

Quand la pensée appelle en sa belle essence

Sens – ensemble – ils hèlent pour construire un neuf sens


Qu'eux les aiment lointains – qu'en frémisse le nouveau

Le plus proche se tient – qu'il ne rugisse aux travaux

Des hommes et des jours – ici prend grâce poème

Et c'est farci d'amour qu'exil il tient en scène


Le pourquoi de sa paix qui danse en sa mémoire

Se refuse à l'épée lancée dans le miroir

Où brillent blessures de frères agressés

Or aucun de nos murs ne les appuie dressés


Un temps est revenu où nous sommes à nu

Qu'il en soit retenu quand nous l'aurons bien bu

Il est en déshérence et – qu'ici : il s'avale :

Ici en adhérence : il est au pire piédestal


On entend psalmodier la menace en torrents :

Souveraineté – pied aux super-puissants rend

La fin des droits liés de travail et misère

Poésie décriée mourrait en ce désert ?


Qui cherche l'éclaircie ne veut la voir

Sa lumière en corps décille contre tintamarre

Âme et vent de jeunesse où s'instruit son désir

De reprendre altiesse dans la nuit qu'on lui prépare


En ville-lumière voir soleil évanoui

Et aux tables s'asseoir cette veille qui luit

Fait porter notre espoir où jeunesse se lance

Dans ce grand miroir que temps en éclats tance







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