NT
Le 6-05-2023
BULLES DE CATASTROPHE CRÈVENT
Ne perds en catastrophe :
Serré Charme de beauté
Où pauvres philosophes
Nient : puits de liberté
A le creuser : tiens ses sources
Et jamais plus en courses
Ne vas gâcher merveilles
Mais à renaître : veille
Que printemps regagne
Pierre d'anneau : l'amour
Oui ! Poids d'enfant est lourd
Quand douleur ne l'épargne !
Pour voix des temps : soufflées
En tes lèvres susurre
Jusqu'en murs halée
Cette fièvre en fruits murs
Toutes vies y trouvent sel
Même en océan-ville
Pour nulle pensée vile :
Tant de secrets s'y scellent
Fais-y abonder baisers !
Catastrophe les cache ?
Pour rêves : écraser
C'est le pire qu'on mâche :
Dans nos dents : sans plaisir
A ruiner le désir
Que la pensée entre en veille
Que nul cauchemar ne paye
Pour vraie paix : non assis
Lève-toi en poème
Pour bonheur des jours : sème
Révolte en fruits saisis
Nulle clef pour jardin
A rouvrir ne force
Ta vie pour grand dédain
De la joie qui s'écorce
Quand meurent nos savoirs
Mangés en boîte qui fuite
En Misère bien cuite
Riches sources vas boire
Non ! N'y essuies tes rêves
*Au torchon du silence !
Or catastrophe crève
Où blessée la paix se pense
Ne prie donc pour la trêve :
Cri en rue n'est chaos !
Là à crever nos rêves :
Qui nie commun écho :
Pour faux ordre les perdre
Nul vrai désir n'y cède
Pour travail épuiser :
Vie niée écrasée !
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