Peinture : Leonaedo NIERMAN
Le 15-06-2023
CUEILLIR A LEURS BOUQUETS TOUTES FLEURS !
Qui exilé de tout bouquet
Veut y cueillir toutes ses fleurs
Pour un poème où voix ont chœur :
Ici maintenant : trouve son quai !
Rien n'abandonner à l'errance
Paix vive y monte et se mouille
Qu'empire en notre nom la souille
Poème éclairant l'ombre y pense !
Où même pauvre mort s'y perd
Oui « Francisque » en si vaine guerre
Se tue où vraie richesse danse
Tous les rois en perdent leurs sens
Peine où toile-poème sonne ?
Jeunesse en elle à bien vibrer
En tous Corps de voix n'est sabré
Où « L'Humain » révolté s'entonne
En voile épais n'est déchirée
La vie du poème qui chante
C'est de grands arc-en-ciels parés
Que peuples en lui réinventent !
Jeunesse : reprends ton bouquet
A qui l'a volé pour des ruines
Vas-y trouver toutes tes clefs
Ouvre en pansant nos plaies : nos mines
Pour nul travail à faire rendre
Partout pour tant de mains blessées
Partout pour leurs corps rabaissés
Travail force – enfants tués : tout vendre ?
Faisceaux ruinés peuvent mourir
Nos peaux touchées vont les pourrir
Qu'ils aient peur : en miroir ne brillent
Où roi pris : la mort les habille
De « Kollaboration » oui : armés
En savoir vide ne jardinent
Qu'à ne sonner jamais matines
Machines en elle calmées !!
Car elles sont toutes grippées
Pour minable moteur en panne
Où vie retrouvée n'est stoppée
Tous rois en rictus ricanent
Car ils sont sans savoir réel
En n'ont amour en boulevard
Qu'à mordre en leur si vain faux ciel :
Pensées, sciences et tous arts !
Mordues par poussière bavée
Toutes fleurs en mémoire montent
Caressant Corps roulent en contes
Où nos légendes sont gravées
Nulle vie brève au nid-poème
Où son temps suspendu se sème
Oui : le travail volé se mouille
Lèvres humectées ne s'y souillent !
Poème vas : prends ton décor
Arrosé par sueur de nos corps
L'Histoire qu'Amour réinvente
Au Commun en âmes revente
Exil venu en lui : rappeler
Qu'il est en nos ombres salé
Où poème en sol vital brille
Toutes nos vies au vrai se décillent
Et ce vrai suinte de tous murs
Qui ne font obstacle au poème
Qu'il prenne tout : naissant au dur
De là : partout poème essaime !
Ressaisis ta forge oui : Ami
Rougi : fer du poème brille
En musique neuve bien remis
Sa vie en étoiles scintille
Qu'en lui : notre vie dégrossie
Faux savoir démasqué ne pèse
Qu'en toute plume bien rassi
L'Histoire en Nous va en ascèse
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