vendredi 2 juin 2023

LA MOITIE DU CIEL : BRILLANT : EMPORTE NOS LUNES HORS DE LA NUIT ( Poème mis à neuf ) Le 2-06-2023


 Peinture : COURBET


Paris Le 6-06-2022


LA MOITIE DU CIEL : BRILLANT : EMPORTE NOS LUNES HORS DE LA NUIT




Où l'âme est en tension

Les normes pour la guerre

Pour libido : tuent passion

En contrôle la serrent


Où le bel Amour relève

Femme et homme pour rêves

Viol et violence en crèvent

Vie partagée se lève


Où l’Égal enchaîné

Différence en corps épuise

Qui en plaisirs minés :

Violence aux femmes puise


Où tendresse en la chair

Ne peut être en partage

Où corps ne vaut pas cher

C'est femme mise en cage


Où les sens sont usés

En âme qu'on aliène

La pensée abusée

Sélection des corps enchaîne


Le commun est ruiné

Où le pire divise :

Femme et homme abîmés

Où le profit voit sa mise


Singuliers partagés

Corps en âmes se lèvent

Dans la paix : engagés

Misère la veut sans trêve !


Et partout va monter :

L'égal en différences

De hiérarchie appâtés :

Corps se mettent à distance


Où fortune est rêvée

Moitié du ciel à vendre ?

Femmes non entravées

Les corps vont tout reprendre



Où libre et non vidé :

Au commun : chacun pense

Besoins non lapidés

Le désir ne se ferre


En doute radical

Désir barré repense :

« Malin Génie » banal

Machine en Riens dépense


Tout redéterminer !

Liberté ne s'enchaîne

A corps : sélectionner

Femme révolte Scène


Où est reproduction :

Des forces : oui : corps souffrent

L'amour libre en passions

Capital-enfants voit gouffre


Où Misère voit monter

Pour femmes : pauvre chance

Pour enfants : immolées :

Elle croit Providence


Que même un seul enfant

La sorte de sa ruine

Libre Empire la fend :

Tous enfants s'y abîment


Qu'en bel amour levées

Tant de femmes s'écoutent

Empires entravés

Où valeur en corps : coûte


Travail en droits cassés

Femmes à contrôler

Où Misère est tassée

Qui veut les corps : voler ?


Libre disposition

De leurs corps est niée

Où à discrimination

Femmes on veut pliées


En pauvre autorité

Patriarcat les mine

Où femmes tant vantées

Fortune : toutes ruinent




Là voulant empêcher

Gilets Jaunes-lumière

De venir se ranger

Aux femmes hors des fers


Qui donc est enchaîné

Là au prince : veut taire

Qui veut femmes gagner

Voyez qui Justice enterre


Or le droit ressourcé

Au commun : femmes savent

Ce qui les a cassées :

Et voient corps qui s'entravent !


Elle s'ouvrent là le choix

Où la loi pour Fortune

Veut enchaîner leurs droits !

Moitié Ciel nous est lune


Nulle spéculation !

Religions pour misère

N'épuisent la passion

Où femmes : corps libèrent


Faux partage : ne voulant

Pour elles : que des restes

Le profit les immolant

Elles voient Commun en miettes


En repli exclusif

Pauvres plaisirs se perdent

Pour genre décisif :

Qui donc au profit : cède


Par normes retournées :

Qui gagne ? C'est «L'Empire » !

De terre  les damnés

Voient femme en point de mire !


Santé École en gage

Gros profit discrimine

Tant de femmes s'engagent

A sortir de ces ruines !


O Toi : ma belle amie

Sais : toits et prix : contrôle !

Où tant d'hommes soumis

Tu vois bien qui les vole 


Partout où ville se meurt

Amie : tu sais qui la ruine

Enfants perdus au cœur

Vol drogue ne te minent !


Santé école où corps logés :

Tu sais qui discrimine

Où femmes engagées

Comme toi : savent qui ruine


O Toi : si belle amie

C'est ton corps que l'on use

Où tant sont compromis

En violence t'abusent


Jusqu'où : patriarcat

Jusqu'où : les pires normes ?

De toi on ne fait cas

D'assistance économe !


Où le social se perd

Moitié du ciel repose !

Sur son dos n'est aux fers :

Pour fardeaux : fleurs écloses !








 

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