Peinture : Hélène LE ROUX
Le 1er Juin 2023
NULLE EXCROISSANCE A PARASITER MON DÉSIR POUR TOI
MÊME EN NOS PORTS SI SÉPARÉS L'UN DE L'AUTRE !!
Est campé mon espoir :
Non dans miel doux de lune
Non dans pauvre fortune
Non dans moire au miroir
Qui le prend dans sa glaise ?
Toi qui a désiré
Que ton amour me plaise
Histoire : Instant serrée :
En tes bras : bien gardée
Où chasse au lion t'écœure :
Tu n'y as jamais cédée
Pour pauvre proie qui meurt !
Non : nulle peau à vendre
A tomber dans les cendres :
Pauvre mort en oubli
Non creusé en vain lit !
En l'instant : non pliée :
Ta beauté pour amour !
Pour toi : espoir n'est lourd
Oui : léger : non prié !
Instant : lèvres remuent
Pour ton savoir : tendresse
Pour toi : me trouver nu
Que l'espoir pour toi caresse !
L'instant capitonné
Pour désir vif à naître :
En toi si bien sonnée
Non ébattu en maître :
Perdu dans la dégaine :
Thermomètre cramé ?
Oui : l'amour me démène
Ton corps : palais aimé :
Oui : chaud en air monté
Où tes doigts racontés
Pour le sel de ta terre
Qu'arpentée : mon corps serre
Pour moi : tu l'as cédée :
Ta forêt broussaillante
Prise au désir en pente
D'Orée tienne : évadé :
Pour toi non sacrifiée
En ton antre : ai glissé
Non : tu ne t'es pliée
Pour mon désir pressé !
Tu me sens t'explorer
Oui souffles sans arrêt
Mon nom comme un aimant
Ton désir pour moi : ciment
Mon pavillon s'ouvre à toi
Vogue en ton corps : navire
Croisant ailés désirs
Où tu fais flotter voix
Oui ! Tout toi sans malice
Où colombe est perchée
Au toit poème plisse
Paix en vie : plus cachée :
Infini sans mesure
A ne remuer futur
Je ne t'oublierai pas
Même à perdre tes pas !
Où je te vois hors-murs
Décoller de Nature
Où tu ne plieras pas
Sauf à te perdre en pas
Ta vie tuant miroirs
Ton silence sans moire
A fait trembler Passé
Je ne vais l'effacer :
Est brouillé ce qui brûle
En mon Corps sans recul
Mais encore reprendre :
Mémoire de toi : rendre :
Ton plaisir non plié
Dans le vide à prier
J'ai su prendre poème
Où ton grain de peau sème :
Désir de toi : encore
Mais si loin de mon port
Il n'y a pas d'Hélas !
Rien de toi ne s'efface :
Ton océan écume
Ta vie ne s'y résume !
Je le dis au Présent
Mais rien ne s'évasant
Deux ! Non désespérés
Sans fortune : serrés !
Mais où est notre lune
Toi : l'as-tu sidérée ?
L'as-tu vue à la Une :
Rêves d'amour serrés
Veut-elle là nous perdre
Si l'amour ne lui cède
Aux baisers fleuris : tremblent
Nos corps qu'elle assemble
Pour recueillir la Vie
Coulant aux corps ravis !
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