dimanche 1 mars 2015

CONTRE LA DOULEUR SE DRESSE LA PUISSANCE DE L'AMOUR



CONTRE LA SOUFFRANCE  SE DRESSE LA PUISSANCE DE L'AMOUR



La misère peut user nos chants
La douleur peut les paralyser
Mais jamais la muse
N'abuse de
Ton temps …

C'est toi qui gémis
C'est toi qui ferrailles
Et l'instant de joie
Te méduse
Quand
Tu ne ferres ta voix
Avec des ruses
De rhétorique
Qui te dépouillent
De la musique

Aux rais de la pluie
Tu enchantes tes nuits
Sur le macadam
Qui luit
Et … La paix lente
Entre dans ton
Cœur

Mais si ce bruit de la douleur
Te fait frémir à son heure
Remonte au feu
Des désirs sur
La rampe où
Les saisir …
Là où se trempe la compagnie
Dans la trace fidèle
Aux amis

Tire de ce fil de la présence
De quoi rompre avec
Le silence où
Rugit toute
Souffrance
Régis contre le faux doute
Et l'absence
Ta propre route
Et ton domaine où
Se soudent les
Peaux d'un
Poème

Tu jubileras de savoir repasser
A loisir : des mots semblant
Dépassés pour
Ce pouvoir qui joue au moderne
Mais nous saoule de
Paroles ternes

Comme ravi de saisir contre
Ce qui nous ronge
Un autre morceau
De vie
C'est le tapis des vers
Qui s'allonge et happe dans la nuit
Des semis d'amitié qui font
Asile à la misère dont
Dévie l'attrape des
Plaisirs

Au partage  - toujours sommée :
La puissance d'aimer
A tout âge avec -
En partance sur
Le chemin d'humains
Qui pensent :
La liberté
Qui ne se range pas
Et crie sa rage
De devoir
Marcher au pas ...
Dans des orages qui
Ne s'oublient pas

Écarter la haine pour la paix
Et brandir de la justice
L'épée :
Belle veine tendue jusque
Dans la misère où même
Tout désert relierait
Les solitudes sous
Toute latitude

Quand tu ouvres les trames à ses bouts
Tu trouves ton âme partout …
Que fulminent les puissances avares
Et que tombent en ruines
Leurs phares …
Il n'y a
Que rimes et raison
Qui éclairent encore l'horizon

O Belle muse radieuse
Tu fais fuser - O Séditieuse
Nos pauvres vers
Dans la sauvage
Tendresse
Au revers de nos rages et rébellions
Et … Comme de sages lions -
Nous tranchons dans
La douleur
Lui arrachons les feux
Du malheur
Pour en finir avec
Ce qui nous paralyse
Qui dénie
De nos mots : la prise

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