CONTRE LE BOOMERANG DE
L'HIVER !
D'un seul coup - le
froid est retombé sur la ville ! :
Mais ce n'est que le
boomerang
Que l'hiver a lancé
contre
Le printemps qui vient
D'hier restent les fleurs
sur un arbre
Elles ont effacé sa
nudité
Et nous laisse
La gaieté
Un merle frémissant vient
ici
A portée de mains
Il demeure
Si longtemps à gambader
Sur la parterre d'herbes
Sauvages
Le vent glacial se lève
alors
Voulant tourner
Une page …
Tout pourrait aller sans
heurt …
Mais l'innocence et
La misère
Sont blessées …
Un chiot jappe comme
Une mouette
Affamée
Il est midi au carrefour …
On voudrait que
Crie le pauvre
On voudrait
Qu'il scande sa douleur …
Nous l'écririons
Son cri
Nous le modulerions
Pour qu'on l'entende
Ce sans abri
Et le vent nous étreint
Il nous arrache
Nos pelures
De joie …
Il faudrait - contre ces
murs
Qui séparent et nous
Enchaînent à notre
Condition -
La passion d'uns chaîne
humaine
Contre toute oppression
La ville se caparaçonne
Dans un silence
D'attente …
Et les murs gardent
ceux-qui
Qui mangent
Le merle s'est absenté …
Lentement le vent
Retombe …
Un moment de suspens
Avec un ciel gris - gris
…
Souris quand-même !
Ami miséreux …
Tu l'entends
Ce trille
Dans l'arbre en fleurs
Est-ce possible ?
Un ami peut toujours
Te rencontrer ...
Et l'hiver capitule
Cette nuit ...
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