dimanche 15 mars 2015

NON ! NOUS NE MARCHONS PAS AU PAS D'UN MONDE UNIQUE !




NON ! NOUS NE MARCHONS PAS AU PAS D'UN MONDE UNIQUE !



Avec une bonhomie feinte et satisfaite -
Soumis à tous les aléas du temps :
Ce monde unique va-il vraiment à sa perte ?
Il ne lui reste qu'à conquérir ses partants …

Amour, Hasard, Beauté ! Vous lui êtes indus
Et toi ! Bel Art ! Il voudrait bien t'annihiler
Ce monde aux dents longues : tâche trop ardue
Car sa pensée est nulle et son « bon-sens si laid »

Que sa musique unique mette au pas la misère
Qu'en l'étranger pauvre elle montre un ennemi
On la sait sonner mal et faux dans ses orchestres

Sa peinture caricature - dans l'enfer
Tout humain qui ne veut pas être son ami …
Est-elle ce paradis pour qui y veut paître ?

Son cinéma perpétuel trempe dans l'horreur
Sa poésie rampe - allaitée par ses élites
Sa littérature joue avec la terreur
Son architecture des villes se délite

Tout est cuisine pour la culture d'actions
Ce monde accumule les richesse qu'il vole
Et la terreur tire de lui sa vraie passion …
Tous les trésors de la terre en leurs mains s'envolent

Nous sommes bêtes de somme que calculs traquent
Si nous demeurons tête et corps dans son orbite …
N'est-il pas temps que devant lui les portes claquent
Si nous ne voulons devenir pauvres cénobites

Et quand nos poèmes ne se partagent pas
Quand ils restent dans le « saint » miel des jolies rimes
Oui ! Même s'ils veulent plaire ils marchent au pas
Même si ses sentiments « au bon cœur » s'arriment

Mais les sens peuvent couronner l'existence
S'ils marquent un écart d'avec tous les Pouvoirs
Pour ouvrir notre monde en un grand courant d'air
Où respire si fortement notre présence
Que se soulève dans un grand vent tout espoir
De faire sortir notre terre de tout enfer

Nonchalamment contemporains de la vitesse -
Nous allons nous-mêmes trouver les chants du monde
En réinventant les charmes de la tendresse
Envoyant à l'Humanité nos ballons-sonde
Afin de toucher toutes ses belles étoiles
Nous allons – astronomes de ses sentiments -
Ouvrir tous les fers où nous serre cette toile
D'émotions-promesses pour « l'unique » qui ment !

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