LES SECRETS QUI FONT
DISPARAÎTRE L'HORLOGE
Être sous la férule du
temps
Disparaît avec la nuit
On se sent étranger
A son décompte
Qui brûle
Qu'on se raconte et lise
Dans l'échange
Des bruits
Du monde
La ferveur prise
Dans l'instant …
Et les surprises
s'enchaînent
Sur la terrasse où
L'on veille
C'est la ville qui a
appelé
Ses gravitants sur
Sa chaîne de
Lumière …
Elle est ce soleil qui
s'étend
Sous les globes de lait
Contre la pierre
Partout ici les cœurs
remuent
On est pris par cette mue
Qui englobe les phares
Comme des étoiles
Et - sur cette toile -
Afin qu'elle s'élise
Dans la robe des
Secrets
Où
Se magnétisent
Au hasard
Les courbes de paroles
Comme des traits
Entre bruits et
Silence -
Notre voix se transporte
Aux portes périphériques
Qui se sont ouvertes
Pour une autre
Musique …
Ils ont déserté le béton
Et sans s'être concertés
Ils donnent le ton
Pour un concert
De libertés
Arrachées
A leurs cités
Chèrement conquises
Leurs respirations
s'attisent
Aux feux de la place
De la nation
Souris ! Âme du
lointain !
L'horizon prend tout le
teint
De ces paroles
multicolores
Déroulant une paix d'or
Contre le silence
D'argent
Figeant le fleuve évidé
Qu'est le macadam
Qui n'est plus
Entamé par
Ses fauves
Affidés
Oui ! La circulation
s'est tue
C'est ici qu'elle retrouve
Toutes ses vertus
Pour
Une résurrection qui
s'ouvre
Bohème à ceux qui
Sèment leurs vies
Dans l'échange
Pour toucher
La part d'ange de
Leurs désirs amicaux
Dont ce poème fait écho
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