NOUS NE TOMBERONS PAS DANS
LEUR SAINT GRAAL !
Grands boursicoteurs !
Vous courcicotez
Ce que vous appelez
« destin des corps »
Celui d'être pressés
puis rejetés
Envoyés valser hors de
vos décors
La faim la soif ?
Vous virtualisez
Sang de Misère ?
Vous l'électrisez
Ce faisant vous coiffez la
fin de l'Homme
Avec un destin semblant
uniforme
Pour un enfer trébuchant
et sonnant
Votre pensée est toute à
traquer terre
Enlacée aux pinces où
claquent fers
Aux pieds de tous ceux s'y
subordonnant
Oui ! Beaux princes
pour tous les pactoles
Vous les confisquez toutes
les paroles
Qui ne veulent vraiment
être rincées
Par viles prébendes pour
Vos succès
Et spéculer sur le dos de
la science
Est calcul dans vos
instants de présence
Tendresse-paresse est ver
dans vos fruits
Pourrissant de n'être au
travail bien cuits
Or si le chant du désir
vit du manque
Vous adorez lui fabriquer
des banques
De plaisirs ludiques
insatisfaits
Encore que vos jeux laids
soient surfaits
La terre de nos amours ?
Qui l'ignore ?
Toutes ses ressources ?
Qui les dévore
Épuisant sources jusqu'à
l'air du ciel ?
Nuisibles discours
infestés de fiel
Dans vos cours aux bien
désastreux miracles
Assourdissant nos temps
d'obscurs oracles
« Refondant »
le monde toujours plus vite :
« Mobile »
précaire : Qui le délite ?
O Poète ! Fais chair
de tes combats !
Mets bas tes enfants pour
une rupture
Avec ce qui arrête tes
ébats
Si - pauvre ascète -
tu perds la nature -
Qu'à ton silence se
joigne la joie
Là - pour empoigner la
beauté des choses
Et ainsi faire de ton
humble voix
La porte-parole de nobles
causes !
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