C'EST EN SOI-MÊME QUE
MÛRIT L'ARBRE AU SAVOIR !
Savoir être pour savoir
faire ?
Démonstration inutile …
C'est en soi-même
Que mûrit l'arbre
Au savoir et -
Sans-cesse -
De fruits en fruits
Sur le chemin du cœur
Qui le pénètre …
Derrière les vitres d'où
l'on voudrait chanter
S'accorde le silence d'où
voir
Et entendre le bruissement
Les pulsations de la vie
Pour capter une voix
Sens épais « unique »
On te joue sans calcul
La multiplicité des échos
du monde !
Coule ! Coule
au-dessus
Des fardeaux de pierre !
O Source de tous
Regards !
Tu portes écoute …
Tu portes parole
Au plus loin
D'entre les murs
Dans l'émergence de
l'horizon …
Il rentre - embouchure
prise
Dans l'océan-ville
D'où - on le sait -
Se satellisent les grands
murs
Qui suintent d'espaces
contrits
Et exhalent les odeurs
salées d'ouragans
Ville ! Tu attrapes
leurs vagues
Et les calme et les
métamorphose en
Tant de fontaines d'où
Fait irruption le …
Tendre désir
Mais moins vite
Pour cheminer avec les
sursauts
De son écume quand
Elle renvoie
Aux plus liés des
amours-révoltes
Là - sur les cordes
De tes rues
Ne plus fulminer de s'y
perdre …
Ne plus vouloir assassiner
Le beau hasard
Quand il vous édicte
Des prises risquées sur
Le sang vif des
Rencontres
Nul monolithe de la
réussite
Où s'enferme la pensée
Ne saurait porter
Le poids de plume
De vos rêves …
Ils sont là avec les
lumières-étoiles
Au fond de l'avenue
Et arriment
La parole
A tant d'amitié qui
Ne rentre pas dans
L'étoffe brillante
Des voix de
Stentors
Tant d'amitié
Pour saisir le pas ailé
Qui vous conduit
A la veille
Toujours passant toutes
les ornières
De la solitude quand
Elle s'aveugle à
Tout chemin
Quand elle est sourde
A l'instant qui file
En son corps
D'amour …
Toujours repasser au
lointain le plus proche
En tenant des clefs qui
ouvrent
L'horizon … :
Cela peut être l'éternel
commencement
D'où naissent et se
cultivent
Les plus belles
Respirations
Des désirs
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