mercredi 18 mars 2015

C'EST EN SOI-MÊME QUE MÛRIT L'ARBRE AU SAVOIR !



C'EST EN SOI-MÊME QUE MÛRIT L'ARBRE AU SAVOIR !



Savoir être pour savoir faire ?
Démonstration inutile …
C'est en soi-même
Que mûrit l'arbre
Au savoir et -
Sans-cesse -
De fruits en fruits
Sur le chemin du cœur
Qui le pénètre …

Derrière les vitres d'où l'on voudrait chanter
S'accorde le silence d'où voir
Et entendre le bruissement
Les pulsations de la vie
Pour capter une voix

Sens épais « unique »
On te joue sans calcul
La multiplicité des échos du monde !

Coule ! Coule au-dessus
Des fardeaux de pierre !
O Source de tous
Regards !
Tu portes écoute …
Tu portes parole
Au plus loin
D'entre les murs
Dans l'émergence de l'horizon …

Il rentre - embouchure prise
Dans l'océan-ville
D'où - on le sait -
Se satellisent les grands murs
Qui suintent d'espaces contrits
Et exhalent les odeurs salées d'ouragans

Ville ! Tu attrapes leurs vagues
Et les calme et les métamorphose en
Tant de fontaines d'où
Fait irruption le …
Tendre désir

Mais moins vite
Pour cheminer avec les sursauts
De son écume quand
Elle renvoie
Aux plus liés des amours-révoltes
Là - sur les cordes
De tes rues

Ne plus fulminer de s'y perdre …
Ne plus vouloir assassiner
Le beau hasard
Quand il vous édicte
Des prises risquées sur
Le sang vif des
Rencontres

Nul monolithe de la réussite
Où s'enferme la pensée
Ne saurait porter
Le poids de plume
De vos rêves …

Ils sont là avec les lumières-étoiles
Au fond de l'avenue
Et arriment
La parole
A tant d'amitié qui
Ne rentre pas dans
L'étoffe brillante
Des voix de
Stentors

Tant d'amitié
Pour saisir le pas ailé
Qui vous conduit
A la veille

Toujours passant toutes les ornières
De la solitude quand
Elle s'aveugle à
Tout chemin
Quand elle est sourde
A l'instant qui file
En son corps
D'amour …

Toujours repasser au lointain le plus proche
En tenant des clefs qui ouvrent
L'horizon … :
Cela peut être l'éternel commencement
D'où naissent et se cultivent
Les plus belles
Respirations
Des désirs

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