FÊTE
IMPOSSIBLE
Sur
cette place serrée de l’amitié :
Cette
vie qui trépigne d’ennui
Avec
le train-train de l’attente
Et
des rencontres du soir
Avec
les flonflons – à chaque fois –
D’une
fête impossible
D’où
les soupirs partent
En
chevauchées éclatantes
Pour
des escapades courtes et ponctuelles
Le
tout – refait – défait – refait
Des
imbroglios spasmodiques
Où
l’histoire rêve et se démultiplie
Là
– dans la bohème conquise sur la nuit
Jeunesse
sous les réverbères –
Habitant
de tant de paroles et de rires
Les
secrets de cité
Mais
– enracinés – comme au cœur du lointain
Où
se couture le silence –
Pourtant
à deux pas – accrochés
Aux
rumeurs qui les déshabillent
Pour
les recouvrir
D’un
halo incendiaire -
Ces
êtres bannis avancent
Et
l’on voit la différence
D’avec
tout ce qui éructe et conspire
Contre
leur existence
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