MEMOIRE DEFIGUREE
Tête-à-queue dans la mémoire de la douleur
Miroir retourné contre l’Autre – le haï –
L’enfermant derrière un mur
Où les fleurs multiples sont renvoyées
A la séparation - Au flétrissement
Avenir quadrillé
Olivier de la paix : Déraciné
La mort s’avance - pieuse cavalière du souvenir
Champs de ruines
Champs de douleurs
Champs spoliés – volés
Villes apoplectiques
Villes affamées – villes enflammées
Qui la tient en un spectre infernal
Tuant – Terrorisant les enfants
Leur fermant à double tour
Les portes de l’avenir
Qui oublierait tout dans la mitraille
Sur des différences qu’il dirait insurmontables
Mais l’Humanité n’est-elle pas le seul « peuple des nuées » ?
Peuples libres – toujours quand un seul peuple est asphyxié –
Vous perdez votre liberté !
Ah ! Le fracas des armes – Le vacarme de la puissance
Qui salissent les mémoires
Pour un paradis à jamais introuvable
Sur cette terre qu’ils contribuent à défigurer !
Par ces temps oublieux
Par ces temps de perdition
Dans ces excavations du monde tel qu’il va
Jamais le destin ne s’accomplit – la fatalité jamais réalisée !...
1 commentaire:
Conscience poétique! Très bien dit. La "défiguration" humaine s'installe partout, ou qui hélas semble être récurrente à l'homme...
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