COMBAT DE TITANS
Nuages sales :
Chiffons à la nuit
Vous vouliez garrotter
L’aube blanche
Vous vous précipitez
Pour aller vous rincer
Dans l’horizon roux
Les marronniers roussis
S’emportent – comme en colère …
Mais – bientôt tout se calme
Alors l’azur se dessine
En plaques rapides
Au-dessus de
La place
Pour le moment
La lumière franchit péniblement
Un écran noir mais braisé
Qui glisse loin
Devant
Et … D’un seul coup –
Chute là-bas
Invisible
Derrière les murs
Des nuées blanches viennent alors
Se jeter à l’assaut
Du ciel
Un vent frais semble
Les repousser
Elles s’enfoncent
En arrière-scène
Les quelques voitures
Esquissent la vitesse
Cependant les métamorphoses
Accompagnées d’un combat titanesque
Au-dessus des toits
De la ville
Inclinent à la modestie
Et la ville dort dans la paix …
Aux caciques de la maîtrise dans les guerres
Le soleil répond par un saut vertigineux
Par-dessus murs et arbres
Meublant de sa lumière
Pierres et place
La ville est vide
On tient Paris dans ses bras
L’astre du jour flirte
Avec nos yeux
Les paupières
Clignent
Cœur !
Tu bas aux écoutes
Comme pour une ultime traversée
Du temps – une éternité
A naître même dans
La pierre
Ici la musique et le percolateur
Viennent rythmer
Les rires
De quelques rares matinaux
Qui ont vaincu la nuit
Et leurs paroles
Se confondent
Avec celles
D’autres
Celles
Des bâtisseurs infatigables
Des nettoyeurs increvables
En ce samedi de
La fin aout
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire