NE SERAIT-CE QU’UN INSTANT …
Sur la chair de l’instant
Incise vivace est
Ce plaisir solaire
Dans les limbes de la rue
Cachetées de perles creuses
Où conduit la pierre
Vers le mur-horizon
Illuminée est la patience
Au collier rose d’azur
D’un calme olympien
Elle bâtit un temple
De péroraisons
Pour sangler
La lumière
La scander
Avec le couchant
Des barricades
Le temps est notre féal :
Pour escalader
La distance
On suborne
Ses coursiers immobiles …
Avec la tendresse captatrice
Des errances qui parcourent
Les rencontres amicales
On ne hulule plus la veille
On le sait :
L’Histoire trépane
L’instant à cœur
De limace
Et yeux
De papillon
Ici – nulle attente
Pour prendre tout ce qu’on peut
Au hasard mis en fleurs enivrées
Cent – mille - posées
Dans la parole
Et – qui hurlera encore
A la vacance dans le
Poids du présent ?
On est oiseau
Sur la borne du proche
Personne pour soulever
Un poids dans le vide
Notre main sera toujours
Complice des envols
Pour un lendemain
Aux successions
Rejetées
Sur le fil
De l’hirondelle
Nous somme déjà
Des exilés dans
Les lustres éteints
Du futur
Mais l’amitié trouvera
Son socle : pierre sur pierre
Rebâtissant son sol
Jusque dans la nuit –
Faisant ainsi
Lumière
Sur
Les chemins qu’elle accepte
Dans le lointain
Jouxté
Aux plus féroces
Mondialités
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