VILLE-TENDRESSE
Paris , le 18 aout 2012
Demoiselle levée :
Ville – vous le savez
Aux murs : le grand soleil
Il ne fusille pas
Mais fleurit sur la pierre
Avec le doux de l’air –
Arbres cachant son pas –
Il glisse dans le ciel
D’Ici l’ombre ouvre à l’or
Et ses palmes d’argent
Flottent en boulevard
Rendant clair le grand art
A l’horizon des gens
Qui marchent sur son
corps
Comme la terre est basse
Entre ce haut couloir
En grande calebasse
Comme en Bateau-Lavoir
Rincés d’un beau silence
Ses oreilles et sa vue
On gonfle sa vacance
D’un secret mis à nu
Ne pouvant être fortins –
La ville reste sauve
Du moindre de ses fauves
Dans le pur air du matin
Son éveil accompagne
Plus qu’il ne brutalise …
Les rêves suivent et visent
Leur si tendre compagne
Un chant monté dans l’âme
Joint les plus hautes rives
D’où la robe de Dame
Couvre la muse vive
Si veiller en Paris
La rend un peu houri
Au p’tit matin s’exhausse
Son vrai désir précoce
De nous voir bien heureux
Quoique bien miséreux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire