CE MAI FRAPPANT L’INATTENDU
Quand le grand Mai semble avoir vieilli
Et que la pluie trouve
Son office …
Le soleil – alors – aspire
La jeunesse des
Femmes
Pour
De courts instants
Souverains
Ma tête émue par tant de souvenirs
Hante mon temps présent …
Mais le vent remue
Le flux de ma
Mémoire
Et
Le reflue
Vers le lointain
Le Mai frappant
De tous les hasards
L’inattendu des rencontres –
Est encore là
Et la paix est vivante –
Elle sourit avec
Le soleil et
La pluie
Se combattant
Chair des murs au silence :
Vous renvoyez toute
La chair des
Paroles
Qui se dessinent
Dans un moment longtemps
Suspendu
Le temps arraché à l’ennui
Pose de nouvelles racines
Qui nouent et peuplent
La distance du lointain
Au proche
Ces jeunes femmes se
Désenchaînent de
L’horloge et
Se réenchaînent
A l’amitié
Tombe la pluie
Tricotant leurs plaisirs
Sous l’abri de leur
Présence
Et elles déplient la rue
Sur leurs désirs
En oubliant
L’averse –
Juste pour leurs partages
J’ai vu celle qui passait
Livrer des fleurs
En lots
Plus grands que
Ses bras …
Elle les portait fièrement –
Solidement …
Si fragiles : ces fleurs
Pour cette saison qui retarde
Mon exil passe avec
Puis il rentre
Dans ce
Royaume d’égéries
Florissant le ciel orageux
Avec un temps qu’elles
Escaladent jusqu’au
Soir qui vient …
Tant et tant de pluie
Pour leurs départs
Et … Les derniers jours de Mai
Exhalent leurs
Respirations …
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