FRAGMENTS DANS LA NUIT PARISIENNE
Les enluminures de la ville
Font claquer mes lampes
Et jeter mon encre
Dans la compagnie
Des errants
…
Et la pluie sacre son éclat
Pour un voyage
Dans ma voix
…
J’invente un monde où
Se ressourcent tous
Les départs qui
Glissent entre
Les murs
…
La vie pleine transperce
Le creux des vagues
Qui emportent
Mes mots
…
Terre est ville qui souffle
Sur les haillons en feu
De ma parole
…
C’est Paris
Qui attrape mon silence
Et lui inocule
Rumeurs
A partir de la trappe
De l’instant
…
Mouillant ma destinée
Pour la métamorphoser en hasard –
La rencontre gonfle
Les courants
Amicaux
Qui
Passent les digues
De la solitude
…
J’y baigne le sang d’un poème …
…
Pétrification du temps :
Toute brûlure dans ma chair
Se cautérise – cicatrice
D’une vieille bohème
Surprise toujours
De son renouveau
A travers le bain
Cosmopolite
Où transpire
La pluie
…
M’instruisant du regard de frères
J’abolis la promesse
Que je tenais
Des « héros » de
La prophétie …
Et je n’attends que celle
De l’amour flambant
La vitesse en longs
Baisers
…
O vous les hurleurs du temps perdu
O vous à qui les spasmes de la ville
Font compter les chants
Epanouis …
Je vous tends mes fleurs
Pour que l’armée
Des puissances
Ne rentre pas
Dans vos
Rêves …
Qu’est-ce qu’un rêve
Qui ne glanerait pas
Notre espoir de
Damné
…
O futur !
Je déstatufierai la poésie
Et je m’en irai
Après avoir
Apprivoisé
Mes lions …
Ils pacifieront toutes
Les jungles et
Redonneront vie
A tous ses passeurs
…
Nous sommes tous
Dans la béance
Laissée creuse
Du partage
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