LA MISÈRE CHERCHE UN AUTRE TEMPS
Comme glu à ses souliers –
Comme poisse sur sa tête –
La misère arrête le temps
De l’Humain
Ce rien dans ses mains
Accompagne le vent
Qui dérame ses
Souvenirs
Et
Lâche la bride
A l’oubli
Aride
Son avancée – sa pensée
Se fige sur ses seules
Attaches :
Seuils des murs et
Macadam
Soleil compagnon !
Jette-lui ton or
Pour qu’elle
Puisse humer
L’aurore
L’horizon est-il évidé
Qu’on voudrait nettoyer
Les écuries d’Augias
Mais le pouvoir
Crache de
L’insane :
Cette monnaie d’âne
Pour l’indicible
Qui hante
La ville
Le présent sans avenir
Est pavé de tant
De murs
Que tous les Prométhées
S’épuisent dans le feu
De leurs désirs
Un soufre de larmes
Pourrait les alimenter …
Mais – de la misère –
On n’entend aucun
Sanglot
Des pouvoirs turgescents
Inventent des fils
D’araigne
Qui tissent leur ignorance
Pour tramer tous
Les silences
Et … Des frères imprenables
Ils organisent le rebut
Hors de tout
Filet
Même si l’horizon passe
Dans la toile
…
Il reste à construire de
Grands jardins
Pour tous fruits
Et fleurs
Qui pèseront de
Tout leur poids
Pour sortir
A découvert
Dans le pays où
Ils feront éclater les gonds
De la ville cosmopolite
Avec leurs mots
Plus jamais
Tus
Le poète siphonne le réel
Tirant des sources
De la misère :
La paix batailleuse – subtile et …
Proliférante
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