SI LE CIEL ÉTEINT FAIT PLACE AU RIRE DU SOLEIL
Et si le ciel s’éteint
Compose ton rire
Pour le cénacle de la jeunesse
Qui soupire pour le lointain …
Offres lui ta musique
Hérétique : la démolition du sérieux ?
Qu’on ne la qualifie de
Bassesse indigne
D’ailleurs – la dévotion au comique
Crève les yeux du
Magicien
Regardez les fières statues :
Elles perdent l’équilibre
Et tombent en
Grimaçant
Mais – Non …
On ne quadrillera pas l’avenir
Avec la bouche à bon dieu
Des vampires du
Sang sacrificiel
Même si
Les héros d’aujourd’hui
Sont dans la nuit
Voyez ce serein clown
Au désir d’ange
Triste –
Il dérange …
Sa sagesse maussade
Mouche les Narcisses
Du tiroir-caisse :
Ces assassins de tout horizon –
Bouclent les bouches
Avec leurs calculs
Insipides
Laissons les doux dingues
Valser dans les
Illusions
Dans leurs boîtes à mirer
Leurs passions
De leurs
Idoles …
Qu’ils y valdinguent
Ils verront les mirages
Se décomposer
En poussières …
Maintenant :
Le soleil mûrit –
Il rit – entre-vents –
De ces paroles adoratrices
Et rentre dans celles
Sans chaînes ni
Matrice
Pour les ouvrir
A l’infini …
Délicatesse !
J’essuie les cris qui transpirent
Dans les rires de
La jeunesse
Que je
Fais mienne
Sous l’auvent …
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