JUSQU’A LA VEILLE ULTIME
Des globes phosphorescents
Dessinent sur la commissure de lèvre d’avenue
Comme une planète
De veille
Ici – la nuit ne grince pas –
Cosmique – elle se fond
Dans la forêt des voix
Au milieu de laquelle
On entend chanter
Le silence …
A saisir tel que
La vacance en éclats doux
De mots-nuages
Rince
Les regards avec une
Grâce soyeuse …
On rencontre ces derniers :
Revenants de rêveries amoureuses :
Ils vivent – vous arrosant
De lueur joyeuse
Pendant
Que – filant leurs dernières conspirations –
Les derniers indiens brassent
Un verbe secret avec
Des sourires
Pour
La compagnie complice …
Et … Lentement – s’en vont glissant
Sur les bouches des derniers
Veilleurs
Le dernier vin de
L’ultime miracle :
Celui de la voix d’un poète
Répondant aux premiers chants
Du merle frondeur
Par un chant sorcier
Tout contre le fond silencieux
Des voix …
Mais un chant pour la paix :
Première scansion
D’un ailleurs
Innervé dans
L’ici et son heure devenue
Matinale
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