LA NUIT CREUSÉE DANS LA VILLE
Si trente six lunes et trente six miroirs
Ne font voir et l’annulent la flamme du soir
Mais que – ville ingénue – Paris s’est dévolu
L’élixir de qui a pu – se mettant à nu –
Attraper la bohème des voix
Qui –là – s’aiment –
Cela forge
Un poème qui ne sort indemne
Des braises pour belle âme
Arrachées à Dame
La ville
En un tel charme
Qu’elle brille en reine
Avec les feux en
traîne
Dans une longue
Veille comme
Sous le
Soleil
Où tous les mots s’éveillent
Avec la bonne treille
Si la pluie bouleverse
L’amour qui converse les sens
L’essence se déverse
Et – à l’accueil
Se reverse
Le temps est mis en
déroute
En instants qui s’écoutent
Au plus vif de tous doutes
Pour les mots sur
Leurs routes
Simplement feu choyé en musique : foyer
Que poète allié – fait grandement
Briller aux brulis de
Tout cœur
La si grande douceur
Que s’allume la stance
Effaçant la distance
En belle Humanité s’octroyant
La beauté
Plus se creuse la nuit
Plus les voix dans le bruit
Tiennent fort
Le lointain hors
Des miroirs sans teint
Et que brille la grâce
En imprimant
Ses traces
Dans le temps éphémère
Ainsi l’humeur amère
Enlevée au
Désert
Se sublime en bel air
Et la tendresse
L’accueille
Étoile sur
Seuil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire