DE LA TERRASSE
Se fend dans l’espace couronné de fleurs :
La compagnie comme en face :
Les nuées fendues accrochées
Au flan des montagnes
Nuées et compagnie
Que traversent
Les oiseaux …
Et le soir lentement avance
Recouvrant le vent
Dans la lumière
Des hommes comme des insectes
Courent dans l’air variable
Puis plongent dans
La vallée
La barrière des pyramides blanches
Tend à imposer maintenant
Son horizon majestueux
La compagnie se fixe
La musique l’a prise : elle accompagne
Et fortifie l’échange
Comme les nuées
Bavardent avec
La montagne
Roussissante
En tissant ses secrets
Par des voiles cotonneux
Imprévisibles sur
Son corps
Puis toutes les cimes se dégagent
Dans l’or – orgueilleusement
Avant de s’abandonner
A la nuit
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