VENT ET BAISERS
Sur ta bouche : ce doigt du silence
Et l’empreinte de
Mon sourire …
L’argile de mes édifices
Sur ton ventre …
Et mes mains avec tes mains
En grands ébats
De chair
La flottille des caresses
Qui vont en petits cris
Asseoir le commerce
De nos âmes sur
Nos corps
Jusqu’à
Les faire tanguer
Une maison à conquérir
Sur l’océan fougueux
De nos désirs
Et …
Un vent souverain
Pour faire avancer notre flibuste
Dans le tumulte de
Vagues qui
Se nouent à
Nos regards
Ce vent nous emporte
Loin de toutes rives
Et pourtant –
Par nos rêves ancrés
Profondément avec leurs cordes longues
Sur l’Atlantide de nos sens –
Nous avons relevé
Nos lignes de
Flottaison
Et nos baisers lancés
Dans les hautes vagues
Ont un goût d’écume
Ramassé sur le bord à bord
Toi ! Toi et ta demeure d’en-dessous –
Tu m’auras fait chanter
L’hymne des sirènes …
Mais c’est ta langue du désert
Qui m’aura fait épouser
Celle des profondeurs
Océanes
Chut ! Un doigt de majesté silencieuse
Pour ériger un monde
Dans le tien …
Et j’aurai tout découvert
A l’affût de ton
Royaume …
Fortune au gué du fleuve-hasard :
Toi ! Toi ! Tu m’auras
Fabriqué un
Destin
Nous nous serons aventurés
Là – sur l’horizon infini
Des vagues et
Des dunes
Princesse des enfants et
Toutes innocences !
Cette route que
Tu as déjà
Ouverte –
A dégagé des ruines englouties
Le corps vivifiant
De l’amour …
Ainsi tout se reconstruit
Jusque dans la catastrophe
Et dans tous les
Assassinats !
Toi ! Toi !
Tu me transportes
Tu nous emportes
Comme le vent : loin – loin !
Et comme un volcan : profond – profond !
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