LE TEMPS VA DOUCEMENT !!
L’horizon argenté libère l’or des nuées
Puis – caressant les toits de
Sa brûlure
La lumière entre furtivement
Sur la place – quand
La ville fait sonner
D’un moindre
Concert
Les sept heures en
Ce juillet commençant
Voilà l’éclat pourpre
Sur le cœur de Marianne
Et le temps va doucement
Il annonce comme une grève
De la circulation
Maintenant tout le soleil
Entre en scène vivement et
Les nuées s’étirent en arborescence
Dans l’azur libéré
Lumière – lumière dans nos yeux
Deux amants âgés susurrent – tout près –
Les mots de leurs vies
Ils hèlent
Un miséreux pour une offrande
Grille de lueurs sous le regard –
On épouse l’ombre sous
Les arbres en laissant
Grandir l’éclat
Des rayons
On vaticine du côté de la fraîcheur
Là où ils ne mordent pas …
Bientôt l’empreinte
De la lumière
Chaude
Fera briller l’empire de la ville –
Ce sera le zénith -
là où
Nous ne serons plus …
Pour le moment le soleil
Bâtit son saint office –
Il laisse les amants dans
Leurs confidences
Feutrées – à l’ombre
De l’auvent
Et la ville est vidée de sa vitesse …
Oui ! Le temps va
Doucement !
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