NE PLUS SE LESTER DE VIDE !!
Notre pensée est sur les nuages
Qui enrobent les montagnes
Elle suit le soleil remontant
Leurs pentes
Et se laisse couler
Dans sa lumière perçant
Le rideau cotonneux …
Elle ne moutonne pas
En rentrant dans
Le silence
Soudain ! O les trilles d’oiseaux
Qui vrillent au sein du
Manteau vermillon
Dont les membres
S’ouvrant au
Précipice –
Empêchent notre pensée
De courir à l’aveugle
Et la voilà
Se délestant du poids du vide
Et se laissant pénétrer
Par les trouées
D’azur – intermittentes –
Qui disparaissent
Maintenant
Deux coups de tonnerre
Indiquent le lointain
Des vallées où
Plonge un ciel
Rageur
Par-dessus nous :
Les troupeaux de nuages
N’en font plus qu’un
Menaçant
Cependant : clin d’œil
Du coin de quelques neiges éternelles
Désenfouies des nuages
Tiens ! Pensée
Dans cet écrin provisoire
Et roule-toi dans le
Pépiement des
Passereaux
Pour
Y marquer le sceau de ta voix …
Le moment où des brassées
De paroles lui font
Écho :
Saisis-le après t’être armé
De lumière et …
Qu’elle vacille dans le vent du soir
Ce sera comme le temps
Te gratifiant de tant
De métamorphoses
Imprévisibles !
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