L’AMITIÉ A L’ACCROCHE DU CIEL
Lentement chaque temps
passé –
Comme un multiple d’instants
A l’accroche du ciel
Qui varie –
Suinte des hauteurs
Voraces – nous mangeons
Les coins d’azur –
Nous dévorons la bruine
Et l’ami allemand est
Au bord des larmes
Où est passé
Son amour ?
Disparu sans trace …
Combien de temps à recompter ?
Combien à refaire vivre ?
La pluie gémit – grossit –
Elle s’installe – enfourchant
Nos cœurs
Plus aucun chant
A sillonner le vide
Pour entraîner notre écoute …
Rideau fermé sur les montagnes …
Tout à coup :
Cataracte au regard
Avec des gouttes comme des balles
Avec des éclairs chargés de poudre
Qui craquent avec un
Grand souffle
Pliant
Les arbres à les faire
Se briser
Mais la paix se cultive par grand vent
Et ici – l’amitié n’a pas
A se prouver
Elle s’éprouve et s’épouse
Par le plus tonitruant
Des cieux qui
Tombent
Jusqu’à
Se gonfler de brouillard
On laissera cet instant
Bâtir une éternité
Pour penser
Les bombardements sous l’azur
Ils cassent une Humanité …
Là-bas … Là-bas …
La paix appelle – appelle ! …
Le véritable et
Bel horizon
Est à cultiver avec les oliviers
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