RIVER SON CRI A
L'AUJOURD'HUI ?
Ton cri – si c'est pour
le river à l'aujourd'hui
Tu ne le moduleras pur que
dans la nuit
Et il emportera ton
sommeil
avec lui
Ainsi la veille ne
trouvera
Que ton ennui
Mais où va donc se cacher
ta vive mémoire
Si ce n'est là :
dans le teint trouble du miroir ?
Vraiment : Où
vont-elles tes courses
Éperdues sans qu''à tes
sources
Tu ne te sois bien
Rendu
Et si le présent comme un
pauvre oignon se pèle
Ton ego n'en aura fini
avec l'appel
Tu précipites tes égaux
Dans tes abîmes
On mettra
Au défi ton pognon pour
qu'il t'arrime
A la fine fleur de tous
Les vrais profiteurs
Si tu résistes on te
Traiteras de
Menteur
Insiste un peu sur le bord
de tes souvenirs
Avant de plonger au hasard
Du devenir
Car jamais celui-là ne
coule sans ornières
Il te faut encore
réinventer l'hier
Et même avant de te jeter
Tous yeux bandés
Là où
Une providence lance ses
dés
Penses-tu seulement un
peu ta poésie
Que tu la prendrais
hardiment
Pour la saisie
De ce qui l'amène
lentement à mûrir
Comme un amour qui ne veut
Maintenant mourir
Ainsi s'attachent à une
vie sans ambages
Ces liens lâches où ne
sévit
Qu'homme sans
Bagages
D'où l'horizon n'excepte
à tous les grands voyages
Que ceux de l'éternel
touriste
Au barrage
Des raisons stellaires où
s'attelle Misère
A ressusciter la géante
sœur
Colère quand elle rentre
Comme dans les pas
D'Athéna
Pour instruire en beau
sang froid ce qui l'amena
A tomber dans ces
honteuses fourches
Caudines où le destin a
fini
De chanter matines
Alors mutins honnissant
les faiseurs de lois
Ils leur dénient
simplement
Avec bon aloi
Que ce droit au présent
là
Tourne avec leur sang
Avalé par tous
Les vampires si puissants
Mais ô Poète !
N'attend rien de la promesse
Qu'elle se conjugue avec
de belles grandes messes
Où l'on célèbre un tel
vide des idoles
Tu la retrouveras la
parole
D’Éole soufflant dans
Les ténèbres sur
Toute étincelle
Qui relance
Les humains dans le feu du
ciel
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