MA VOIX A L'AFFÛT
A l’affût des voix
Qui courent dans le
« Canon »
Je me fais la mienne
En plongeant
La paix
M'étant dévolue
Dans un café noir
Qui l'atteint
Mais sans fuite autre que
Mon ivresse du
P'tit matin -
Non – vraiment -
Je ne vois aucun
Mâtin
Et ma température
s'allume
A la rumeur qui
Fait monter
Le Futur
En ce p'tit matin malin
Que fait ma p'tite prière
Pour recevoir si fort
Mon éveil renaissant
Parmi quelques
Fiers mutins …
C'est que mon sang est
A la bohème qui
Réchauffe mon
Fortin et colore de rouge
L'étoffe de mon
Pâle teint
Peau pour un « Je
t'aime » :
La ville n'essaime
Pas son cœur
Encore opaque
D'une brillance qui tient
Il n'y a que la macadam
Et le ciel si bas
Qui accordent
La Dame
Dans son miroir
Demeuré éteint
Les étincelles-feux
follets
Dansant sur les cordes
Des boulevards
Semblent
Renvoyer un écho bavard
Lançant des bravades
Aux voix partagées
Avant de boire
Le mauvais
Lait
Qui tourne autour
D'un monde
Courant
Qui les déteint
Mais on est ici
Ami de cité
Et rien
Du site où modulent les
voix
N'allume la guerre -
Cette vraie
Catin
Et les langues se dénouent
Dans toutes les langues
Elles tanguent
Mais chantent comme
Près d'un navire
Retable
L'on y rie au-dessus
Des tables sur
Les « pauvres et
chiches »
Et unilatéraux
Festins
Café noir pour tous !
Je pense à ce que fait
l'aurore
Aux doigts de fée …
Elle le doit
Faire ce signe dans
L'horizon et
Faire tourner ce poème
Touchant à sa fin
Parmi les lutins
Tardifs qui ne se cachent
Dans leurs p'tits matins
festifs
Là – au creux du
« Canon de la Nation »
Et je suis ce Pasquin
traversant le miroir taquin
Devenu si mirobolant qu'il
n'a tenu
A rien qu'il n'éteigne la
mémoire
des « petits rois »
« libertins »
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