UNE JEUNESSE DIT AUX
ROIS :
« ÔTEZ-VOUS DE
NOTRE SOLEIL »
Sous le cou du carrefour
Le soleil se rase
En allumant
Une mèche
A l'entrée de la rue …
La circulation est venue y
exploser
Sous le regard rigolard
D'un drapeau
Et le temple du savoir
A savouré son miel
Collé dans
Sa tête grise
Ici avancée
Depuis d'amples discours
Cornent l'automne
Aux passants
Qui s'étonnent
D'entendre
S'épuiser
Le tantra des saisons
Si sevrés de lumière
Les rêves semblent en
poussière
Mais ils rissolent sur
Les lèvres de
La ville …
Sur leur sol ne se
fracasse pas
Le poète qui jacasse
Solitaire …
Il casse le vase de
Soissons
En petit maître
De Céans
Attendant de la jeunesse
Et de ses lions
Qu'elle reprenne ses
talents
A la parole des rois
Et enrôle le soleil
Pour qu'il se rase
A l'horizon
Qu'elle
Embrasse pour les lois
De son éveil
Et … Si tranquille est
l'haleine
De Novembre qu'elle saura
S'arranger avec le soleil
Pour qu'il étende
Son halo
Sur les chaînes roides
Et rapides …
Et leur tonde leur laine
Pour qu'elles ne hurlent
Plus dans une lumière
Empruntée !...
Dans le soir qui descend
Cette jeunesse s'interpose
Et parle de ses lumières
Concédées par
La seule tête
Royale !
Non ! Elle n'a rien
emprunté
A ces monstres avides
De la posséder !
Non ! Ce savoir n'a
pas pris
Une ride et …
Il l'irradie : elle
et ses liens
Qui ne sont pas des
Chaînes sur des
Chemins incendiés …
O Vous qui découvrez ces
fenêtres luminescentes
Avec tous ces êtres qui
hantent
Les monstres … Là …
Dans ce grand temple qui
fait trembler
L'horizon de la déraison
…
Ouvrez-vous à leur
Éclairage !
Ouvrez les avec eux !
Aux murs flambants sur
leurs seuils
Une tête radieuse
rassemble
Les accueils
Et … Ici … Juste sous
un auvent -
Un chant se lève dans
Une adresse rêvée
Pour le levain
De mutins …
C'est une jeunesse qui
assourdit
Le médire des rois
En invitant l'automne à
rougir
Les humeurs du juste
Pour qu'il détonne dans
le concert
Des enchaînés si mobiles
Dans la prison
Où moutonnent les
tout-puissants rois
De la déraison et de la
haine !
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