Il N'est de Lumière
Forcée qu'Ombre à Détruire Trêve Trouvée Pour Les Rêves !
Mourir saoul comme sous un
soleil éventré ?
Amarrer désir à ce sale
œil ne redresse
qu'antre à suer d'ombre !
Veille donc à tirer
du travail : réveil
saillant ambré de tendresse !
Viscères de lumière
digérant l'obscur :
Pour nos vies errantes
vous assurez la mire
en ville – sur les murs
– d'un bel air qui n'a cure
de mêler vive allure à
tout ce qu'il transpire !
Et d'ombre au vent le
temps fait attendre l'éclair
où rien n'est à vendre
tant est clair ce qui rage
au sombre et tend à
suspendre ce qui s'y perd
en décombres – à
l'âge fertile en orages !
Qu'on soit indifférent
aux cohortes du temps
on n'en cahote pas moins –
enferrant sa peine
sortie de sa main pourtant
forte qui attend
serrée à l'Humain –
que s'y emportent ses chaînes...
Nul côté à chercher
pour l'azur en son cœur
sauf à mater futur en la
tranchant des rêves !
Non ! La main de
demain débranche la douleur
aux nuits où elle allume
la trame des trêves !
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