LA MUSE N'AIME LES RUSES
QUI ABUSENT DE SON AMOUR !
Où tourne la présence
sur ce carrefour
S'enfourne – essence au
jour de ces voix de platanes -
ce jeu détournant les
ombres du soleil lourd
qui – sournois – fait
sombrer l'amour en clins d’œil calmes
Doux azur aspirant nuages
par dessous
tu t'en irais – parjure
– dans d'obscurs voyages
que je ne saurais
t'aspirer là – toi si saoul
pour te faire admirer
après deux sous d'orage !
Ton silence ô Musique !
Qui y puise sens
ne peut épuiser cette
puissance magique
qui comme de Licorne
ruisselle et encense
les sens de Muse qui en
luit fantastique
Et que l'amant poète
jamais ne l'en prie
il crame son âme en tête
et lui crie ses grâces...
Il en est si épris que
trace quête ou prix
ne prennent place en sa
flamme ni ne l'effacent !
O Temps ! Que mon âme
reluise à tous vos airs
lorsque toi Dame suis
l'horizon qui rebrille
et vrille à l'arbre en
prisme-tison de lumière !
Muse ! J'use
alors de tes raisons qui m'habillent !
Mais surgie encore en
échos serrés au vent
a rugi au corps de
l'amante la blessure
qu'ont reçu rageurs ses
forts et « accros » savants...
Et en leurs pores :
tragique est une morsure !
Au soir Muse est Marianne
que sauvages dents
prétendent à nouveau
lavage ô Si insane
que tendue raidie par
tous ces gages mordants
elle brave au partage
enrage mais ne cane !
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