LE SANG ET LA SÈVE DES
MOTS SONT LES PASSANTS DU RÊVE !
S'incendiant tant mes
mots aux accents de l'oubli
que pour leur voyage
indécis je sens l'applique
au visage cendré où
ville se replie
et je les sens émus s'y
noyer en musique
Lents : des vers
alimentés au sang neuf du soir
sont à boire – veufs
sévères de tant de rêves
qu'aimant des lèvres en
voir la livide moire -
ils savent d'espoir en
verser l'avide sève
Nuit ! Que brille ce
coin de ville en mille feux !
Si épris de ses bruits le
jeu d'amants tranquilles
qu'ils brisent vile ennui
qui leur est dangereux
et trament l'ici en brin
d'abri comme une île !
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