LE TEMPS DU BONHEUR TROUVE
VERS ET VIN A SON HEURE !
Peine à peine – entrant
dans le pli de terre et d'air
de cette veine de rue :
l'appliqué poème
qui ne traîne vue ou
oublie cause de guerre
pour ce qui s'y déplie –
pose encore ses germes
Ce qui du vin entraîne
emballant au vent loin
de vaines scènes de
ballons perdant leurs places
c'est vers de bohème s'y
déballant au train
où s'affale en ses revers
le mot qui n'y trace
Mais nulle errance au soir
n'y trouve son berceau
bien que tramée
d'amertume à boire – s'entr'ouvre
et défère nos lunes à
l'espoir – son bon sceau
pour l'âme démunie que
l'enfer ne recouvre
Ne quête donc Poète :
bonheur d'horizon
à bâtir pour d'affrétées
douleurs où prophètes
tonnent aux heures
défaites sans la raison
des malheurs qui martèlent
et sonnent en tête !
Que tombe donc la sueur
d'entre les blancs murs
en ondées suaves qui de
douceur allègent
des bordées d'esclaves du
monde à vive allure -
la torpeur au havre en
survie ne les protège
Que laisse place aux
ombres la lueur d'azur
ce n'est pâleur du futur
à muer au sombre -
l'espace clair calé
contre nuées s'assure
à dresser aux murs la
lumière qui ne sombre... :
Celle qui du ciel a déjà
bien chaviré
fait virer en la nuit les
liens-perles d'école
où lumière non enfouie
en rôles tirés
appelle ce rien où ne
s'enfuient les paroles !
Vienne le temps qui en
notre veille est égal !
Est tienne et se régale
au gai « Comptoir Voltaire » :
la scène glanée qui en
terre ne s'affale...
Laura Montaigne Étienne y
ont liens qui s'affairent !
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