vendredi 2 mai 2014

PAROLE LOINTAINE DANS LE SILENCE



PAROLE LOINTAINE DANS LE SILENCE




Je t’allume
                                   Au cœur serré par l’instant
                                                Dont je vole les féeries
Bougie !
La fièvre rentre dans ma main
Qui brille sur sa peau rougie


Ma solitude  -  ô souffrance désabusée
Stérile dans son souffle désincarné –
Je ne la tiens qu’avec ta
Parole lointaine

Toutes mes guerres passent
Dans toutes les décisions de
Paix que je prends
Avec toi


Et j’étreins ma ville dans le vent
Qui la traverse … J’embrasse
Les arbres qui me parlent
De leur secrète
Durée  et
De leur entrée dans
Le printemps …

Ton absence la scinde
En longs oublis errants
Et en moments brefs
Et intenses de
Partage

La nuit fraîche …
Consumée – couvée
Sous les lampes infrarouges
D’une terrasse en auvent
Me rappelle à
Ta propre nuit
Sans veille …

Ne m’enfouis-tu pas dans ton souvenir ?
Toi pour qui le temps divisé est
Partie prenante de
Ton combat pour
La vie …

Nuit : ma parole au lointain –
Sortant de l’obscur
Et du mystère
Surplombe
L’inconnu

Elle le dissout dans le grand courant
Des échanges d’où ton pays
Fait ici le fond d’autres
Rencontres – Ici
Jusqu’à toucher
Ton voisinage

Et la distance se perd avec
La consumation lente
De la bougie qui
Embrasse mon
Écriture
Avec ces rencontres
Qui sonnent comme
Ta présence au
Plus tard de
Ma veille !

Aucun commentaire: