ENVOI DANS LE TRANSIT DE LA NUIT
O Le transit dans la nuit …
Le regard photographique
Sur des compagnies
Avec des réquisits ancrés
Dans l’oblique des ombres
Qui embellit les secrets
Dans l’applique
Des regards
Avec nombre de voix
Lancées au hasard de l’oubli
Et un seul envoi de poésie
Qui s’y plie
Elle a la faveur de la durée :
Cette ferveur traînant l’attrait
Du provisoire en chanson
Comme épreuve de
La passion
Et quel vertige vous emporte
En sautant à haute voltige
Tous les murs de l’étrange
Par-dessus les portes
Qui dérangent
Et vous ne tenez aucun siège
Vous ne posez aucun piège
Pour lancer ces airs
A la ronde qui
Ne conquiert
Aucun monde
Mais …
Trament symphonie en partage
Pour compagnie d’âmes
De tout âge
Jamais votre désir ne s’évente
Il reste assuré sur
Ses pentes
Avec la corde vibrante
De l’amitié qui ne
Peut se livrer
A moitié
Mai finissant garde souvenir
Dans ce chant de barde
D’avenir pour toute
Tendresse de
Chair et de
Pensée
Quand
Semble avoir cessé
Son beau passé
Les étoiles absentées de Paris
Rayonnent dans des
Paroles d’houris
Toute musique
Des sphères
A conquis
Leur univers
Le temps s’incruste dans l’ivresse
Et – lentement – il se déleste
De l’éphémère qui tranche
Avec leurs voix comme
D’anges
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