PAROLE LOINTAINE DANS LE SILENCE
Je t’allume 
                                   Au cœur serré par l’instant
                                               
Dont je vole les féeries
Bougie !
La fièvre rentre dans ma main 
Qui brille sur sa peau rougie 
Ma solitude  -  ô souffrance désabusée
Stérile dans son souffle désincarné –
Je ne la tiens qu’avec ta 
Parole lointaine 
Toutes mes guerres passent
Dans toutes les décisions de
Paix que je prends
Avec toi 
Et j’étreins ma ville dans le vent
Qui la traverse … J’embrasse
Les arbres qui me parlent
De leur secrète
Durée  et
De leur entrée dans
Le printemps …
Ton absence la scinde
En longs oublis errants
Et en moments brefs
Et intenses de
Partage 
La nuit fraîche …
Consumée – couvée
Sous les lampes infrarouges 
D’une terrasse en auvent
Me rappelle à 
Ta propre nuit
Sans veille …
Ne m’enfouis-tu pas dans ton souvenir ?
Toi pour qui le temps divisé est
Partie prenante de
Ton combat pour
La vie …
Nuit : ma parole au lointain –
Sortant de l’obscur
Et du mystère
Surplombe
L’inconnu 
Elle le dissout dans le grand courant
Des échanges d’où ton pays
Fait ici le fond d’autres
Rencontres – Ici
Jusqu’à toucher
Ton voisinage 
Et la distance se perd avec
La consumation lente
De la bougie qui
Embrasse mon
Écriture 
Avec ces rencontres 
Qui sonnent comme
Ta présence au
Plus tard de
Ma veille ! 

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