L’ENNUI
ET SON FRUIT
Forer l’ennui – le transpercer –
Le tout en lançant
Son cri
Dans des langues épuisées
Par leurs pays –
En usant
De modulations qui
Telles une perceuse –
Enfoncent des clous
Dans la réalité
Aux mornes
Murs
En comptant le silence
Qui les habite –
Enfourcher
Le cheval de l’oubli
Et balayer les mots-forces
Qui créeraient des
Dilemmes ou des
Malentendus sur
Le chemin des
Respirations
Puis … Casser les murs et
Souffler au cœur de sa
Demeure provisoire …
Demeure du poème
Sous l’auvent
Pour que soit
Ouverte
Plein champ :
La passerelle aux châteaux
De la nouveauté …
C’est la jeunesse qui s’y aventure
En laissant patauger
Les souvenirs de
Ses vies
Dans les douves
C’est du poème que l’on rentre
Dans ce focus du nouveau
En se brûlant de
Fantaisie
Ainsi tiré – le macramé des passions –
Vient habiller plein soir
Jusqu’à la veille et …
Ses nœuds s’animent –
Réchauffant comme
Braises la froide
Distance
On revient doucement aux laves
Où vient rouler l’ennui
Jusqu’à ce qu’il
S’évanouisse
Au creux
Vidé de
Son fruit
On se souvient alors de son âge
Et l’on mange doucement
Ce fruit …
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